​La rue Wellington, une des belles exceptions d’affaires fructueuses à Montréal

Contrairement à beaucoup d’artères montréalaises, comme le boulevard Saint-Laurent et la rue Prince-Arthur, la rue Wellington témoigne d’une vitalité soutenue. Le taux de survie des entreprises qui la composent est de 70%.

La rue Wellington fait «figure d’exception», apprenait-on hier soir sur le site web du Messager Verdun.  «Des 250 entreprises qui avaient pignon sur l’artère en 2010, 175 sont toujours en affaires cinq ans plus tard.»

Mieux encore, le taux de locaux vacants au rez-de-chaussée sur l’ensemble de la rue s’élève à environ 3,5% pour cette année, ce qui est nettement plus bas que celui de 2010 qui avait atteint 10%.

L’une des causes de ce dynamisme, toujours selon le même article : l’arrivée d’entreprises spécialisées «qui attirent des gens de l’extérieur de Verdun grâce à leur concept commercial unique», notamment le Centre La Tienda, spécialisé en randonnées, et La Branche d’olivier, magasin d’aliments naturels.

Amorcées à la fin de la décennie précédente, les initiatives pour revitaliser la Promenade Wellington ont sans aucun doute fait effet.

«En plus d'actualiser le cadre bâti et d'améliorer l'ambiance et la compétitivité commerciale, tout en respectant les pratiques et les principes reconnus en design, le programme Réussir @Montréal-Commerce» (dont avait bénéficié la promenade) visait l'amélioration continue de la qualité du milieu de vie des résidents de l'arrondissement. 

Plus d’une demi-décennie plus tard, force est de constater que le résultat de cette subvention économique a été bénéfique. Tous ces efforts consolidés donnent à la rue Wellington (et, même, à l’ensemble de son quartier) une perspective pétulante, qui a tout pour influencer positivement les autres artères et sociétés de développement économique de la métropole.