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Pizzéria Caldo : nouvelle destination dans les Shop Angus!
Crédit: Sophie Ginoux

La Pizzéria Caldo n’est pas le fruit du hasard. Elle n’a peut-être pas à sa tête un chef vedette, mais des propriétaires qui ont déjà fait leurs preuves non loin de là, sur la rue Masson. Effectivement, les associés Gregory Duval et Martin Mauté sont aussi les maîtres à penser du M sur Masson, devenu une référence depuis presque 10 ans. Néanmoins, de la bistronomie à la pizza, il y a un monde.  « En fait, je réapprends mon métier chaque jour et j’adore ça, avoue en riant le sympathique Gregory. Nous n’avons pas voulu réinventer l’art de la pizza, mais bien faire les choses comme nous le faisons au M, et offrir aux gens une expérience qui leur donnera envie de revenir.

Crédit photo Sophie Ginoux
De gauche à droite, Gregory Duval, Nicolas Perron et Martin Mauté
Crédit photo Sophie Ginoux

Le restaurant a vu le jour fin août après deux ans de conception soutenue par la Technopole Angus, dont les directeurs étaient des habitués du M sur Masson depuis très longtemps. Gregory Duval et Martin Mauté ont monté ce nouveau bébé avec goût et dans l’air industriel du temps. Il faut dire que l’ancien hangar de construction de locomotives dans lequel se trouve le restaurant a déjà un excellent potentiel par essence, avec ses belles briques rouges, ses poutres et son plancher de béton d’origine que l’on a juste sablé et vernis.  De beaux luminaires, un long  comptoir bien travaillé, de jolies tables en bois et quelques tableaux intéressants au mur suffisent pour rendre l’espace vraiment accueillant et des plus tendance.

Crédit photo Sophie Ginoux

Dans une pizzéria, on mange des pizzas, c’est sûr. Mais on peut aussi y attaquer son repas avec une entrée et, pourquoi pas, un bon verre de vin parmi ceux proposés à la carte. C’est donc avec un verre de Sauvignon blanc du Languedoc et une généreuse assiette de pieuvre réalisée par le jeune chef Nicolas Perron que je débute mon repas. J’ai bien choisi, car le céphalopode, cuit au court-bouillon avant d’être décortiqué, paré et grillé, est tendre, bien assaisonné et jumelé avec une belle salade de haricots coco craquants. Très bonne entrée en matière.

Crédit photo Sophie Ginoux

Suit une pizza de type napolitaine aux tomates fraîches, tomates séchées, pesto et fromage de chèvre. Celle-ci est de taille honnête. La pâte, sans être mémorable, n’est pas sèche, un bon point. Quant aux garnitures, elles auraient selon moi mérité d’être un peu plus présentes, mais certains diraient que je chipote. À noter, d’ailleurs, des pizzas amusantes dans la liste de celles que propose le Caldo, comme la soupe à l’oignon (oignons caramélisés, bacon, basalmique et roquette), la Burger au bacon (avec de la viande hachée et de la crème montée aux cornichons!), ou encore la populaire et copieuse Saucisse italienne douce.

Crédit photo Sophie Ginoux

Enfin, on peut compléter son repas avec un petit dessert. Là encore, on ne réinvente pas la roue, mais la profiterole au chocolat qui m’est servie est tout à fait correcte. Qui plus est, comme j’ai profité d’un excellent service et de la bonhommie communicative de Grégory, je repars le sourire aux lèvres. Et c’est exactement ce que je souhaite ressentir quand je sors quelque part. Alors, longue vie à ce nouveau venu!

Crédit photo Sophie Ginoux

Pizzeria Caldo
4091, rue Molson, Montréal
(438) 385-3555

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