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Le(s) Détesteur(s): le mariage royal, les fans du Canadien et les caves dans les shows

Cette semaine, c'est le temps de déguster la deuxième partie de trois de ma revue de détestage de fin d'année, avec dix autres personnalités du web. Elles détestent pour votre divertissement et leur propre défoulement.

Ne manquez pas la dernière partie, le 3 janvier 2012. Et si elle vous a passé sous le nez la semaine dernière, plongez donc tête première dans la première partie. Après avoir lu celle qui suit, bien sûr.

Catherine Brunet


Photo: Hugo Lemieux-Fournier

Je suis comédienne à temps partiel, doubleuse à temps plein, et je suis blogueuse pour Kebweb.tv, délicieuse plateforme web que tu te dois de connaître, ami des Internets.

Ce que j’ai détesté le plus en 2011, c’est la régression. Tout juste. Check ben ça:

Le mariage royal, qui nous a fait régresser à la petite enfance.

Oui, oui. Presque toutes les petites filles devenues grandes ont sombré dans une intense folie; «WOW-T’IMAGINES-LE-RÊVE-GENRE-C’EST-UNE-PRINCESSE-CHANCEUSE-WOW-EN-PLUS-ELLE-A-TELLEMENT-DE-ROBES-MOI-J’ESPÈRE-ENCORE-MON-PRINCE-TSÉ». Si ça se trouve, comme Barbie et Ken, les genoux de la princesse ne plient pas et le prince n’a pas de pénis.

Les publicités machistes dégueulasses, qui nous catapultent cent ans en arrière.

Les toutes nues dans les pubs de bières, on ne les remarque presque plus. Mais cette année, on a été gâtés en termes de sexisme publicitaire. Du stéréotype de la blonde plate qui donne doooonc envie au gars de rejoindre ses chums à la Cage au Sport, en passant par la folle hystérique qui bardasse son incompétent de mari, jusqu’à la fille vraiment rushante et bête en voiture: tout y est. Concepteurs de publicités, je vous déteste.

La réaction de Barack Obama et de la population en général face à la mort d’Oussama Ben Laden, qui nous ramène à l’âge de pierre.

Non, je ne défends pas le dude. Je sais qu’il est responsable de beaucoup de violence et de morts. Mais les grands cris de joie, les feux d’artifice, le discours du président des États-Unis qui nous déclare que «justice est rendue»… J’étais perplexe. Non, justice n’est pas rendue. Des milliers d’individus sont décédés le 11 septembre 2001, et ce n’est pas l’assassinat de ce vulgaire homme qui leur redonnera vie. C’est peut-être dû à ma nature un brin hippie/geek, mais je n’arrive pas à comprendre comment on peut réellement jubiler suite au meurtre d’un être humain, aussi détesté fût-il.

Et ça, c’est sans parler de tous les trucs quétaines qui sont redevenus hyper trendy, genre les animaux bruns, les chandails à bédaine, le karaoké, le velours et le groupe «Les B.B.». Régression, je te déteste. Évoluons, en 2012. Merci Le Détesteur pour cette savoureuse tribune. Joyeuses Fêtes et bonne année à tous.

Olivier Lalande


Chef de pupitre musique au NIGHTLIFE.CA, collaborateur au Voir et Bande à part

Les cinq choses que j’ai détestées le plus en 2011:

Le brostep
Plus de six ans après l’apogée du dubstep en Angleterre, le succès de la prise en otage et de la transfiguration du genre en grossière bouillie stéroïdée par Skrillex et ses petits amis défie l’entendement. Était: une admirable ode au groove des musiques jamaïcaines et à la noire frénésie du jungle. Est devenu: Limp Bizkit II.

L’indie-rock en tant que nouveau M.O.R.
On s’est un peu moqué du côté léger et «trame sonore d’annonce de GAP» de Death Cab for Cutie, mais le fait qu’ils ont l’air de Slayer à côté d’une bonne partie de ce qui passe aujourd’hui pour de l’indie-rock ou de l’indie-pop. Freelance Whales, Cults, Los Campesinos!… De la caricature collégienne à numéros.

L’indie-glam
Jadis, lors d’une entrevue, les Secrétaire volantes avaient déclaré cette grande vérité: «c’est pas normal d’écouter la même musique que ses parents». Quand on propulse des St. Vincent, des Florence + the Machine, des Lykke Li, des The National et des Wu Lyf au rang de célébrités, c’est exactement ce qu’on fait! Vous êtes pas tannés de la belle musique plate? Des belles gueules qui chantent et bougent trop bien? Bon Iver, James Taylor, même combat.

La twittosphère québécoise
Plus besoin de Bye-bye le 31 décembre: on en a un 365 jours par année sur Twitter! Des tas de petits Gérard D. Laflaque s’empressent d’enchaîner les calembours désopilants sur l’actualité à mesure qu’elle se produit! Tout ce pouvoir d’expression et à quoi on l’utilise? À commenter des galas nulasses et des talk-shows. À féliciter Marie-Mai pour son disque d’or. À jouer à des jeux plates avec des hashtags. #gaspillage

Les scene kids à poil sur isanyoneup.com
Le punk d’antan: «regarde ce que j’en fais de ton ordre établi». Le punk aujourd’hui: «regarde-MOI! MOI! MOI! MOI!»
Je vous déteste.

Matthieu Dugal


Photo: Radio-Canada.ca

Animateur radio et télé (La Sphère, Première Chaîne de Radio-Canada, Tout le monde s'en fout, Vox)

Opération Séduction, le look D’Artagnan de Justin Trudeau, j’ai détesté bien des choses cette année, mais pas aussi intensément que celles-là:

Les fans du Canadien: une équipe plus que moyenne depuis 20 ans et qui fait de manière éhontée du millage sur ses succès d’il y a 40 ans. Une organisation arrogante, incapable de reconnaître du talent quand elle le croise dans la rue, et qui préférera toujours des plombiers américains au talent d’ici. Des joueurs qui décident de jouer une fois par mois, et des fans masos qui les engraissent bruyamment. Et dire qu’on a laissé tomber l’Église catholique pour ça.

Les facultés d’éducation, la CRÉPUQ, la ministre de l’éducation Line Beauchamp: pas trop sexy comme sujet, mais c’est une des plus grosses bombes à retardement qui guette le Québec. Nos universités sont sous-financées, c’est un fait. Les facultés d’éducation rapportent beaucoup, ok. Mais est-ce une raison pour accepter n’importe quel cancre qui pense qu’il pourra enseigner? Line Beauchamp s’est dite satisfaite cet automne de la décision des universités d'abolir la limite de quatre échecs à l'examen de français que les futurs professeurs doivent passer avant de pouvoir enseigner. 4 échecs, QUATRE. Et ce sont des gens supposément éduqués qui nous tirent ainsi collectivement vers le bas. Eille, Line, moé tou chu kapab d’ansaignée!

Les cancres qui décident d’aller étudier dans les facultés d’éducation: quand tu ne sais pas comment écrire et que tu as le culot de t’inscrire en éducation, c’est que tu es vraiment cancre. Un fanion du Canadien, avec ça?

Catherine Genest

Animatrice de Chéri(e) j'arrive, le retour culturel à CHYZ 94,3 FM | Journaliste pigiste (Voir, Le Soleil) | Recherchiste de Apéro à Québec (TVA)

Nicki Minaj
Pour l’ensemble de son œuvre, mais surtout pour son corps aux proportions zéro humaines. Fille, des seins c’est pas supposé pouvoir s’accoter sur tes clavicules. L’épidémie de push up bra, on peut mettre ça sur sa faute. Et là, je ne parlerai même pas de son style perso totalement overrated. Ni de sa musique qu’on aime même pas en cachette: c’est zéro catchy.

John Galliano
Et ce qu’il a dit sur les juifs, alors que Nathalie Portman est l’égérie de son parfum Miss Dior Chérie. L’antisémitisme, ça n’a jamais été fashionable. Je le déteste.

Le buzz autour du mariage de Kim Kardashian
Reality show sans substance, famille en manque total d’attention, mariage over-the-top pour une union qui a duré quoi, 30 jours? Et après, on dit que cette fille aux courbes cartoonesque incarne l’American Dream. Ouais, c’est ça.

Cantat & Mouawad
Si tous ceux qui ont alimenté le scandale allaient au théâtre, le TNM (et tous les autres) n’auraient pu besoin de subventions. Amen.

Gab Roy

Occupation: Chef de l'Internet @ levraigabroy.com

Voici le top 10 des choses que j'ai détestées sur Internet en 2011. Enjoy (ou détestez… c'est au choix)!

10. Le Justin Bieber bashing. Moi et ma fille de 9 ans, on l'adore ce kid, et avouons qu'il a plus de talent que la plupart des artistes trendy louangés par la critique.
9. La scène de vlogging au Québec (et penser que c'est un peu de ma faute).
8. Les rappeurs qui over-promote leurs clips sur Facebook. On l'a vu ta crisse de vidéo, arrête!
7. Les statuts Facebook tentant de m'éduquer sur le cancer, l'épilepsie, la trisomie ou whatever du genre.
6. Les gens qui utilisent des causes pour montrer à quel point ils sont beaux à poil et rentabiliser leurs dispendieux entraîneurs privés.
5. Facebook et YouTube qui flippent sans cesse leurs sites de bord simplement pour nous montrer qu'ils sont en constante évolution. Not.
4. Les gens qui m'envoient des commentaires à mes billets en inbox.
3. Les albums photos "Cuba 2011".
2. Les statuts moralisateurs d'Alex Champagne.
1. Les blogueurs urbains qui passent leurs samedis soirs entassés dans des endroits cool et qui écrivent des billets sur les places trendys pour boire des drinks trop chers servis dans des pots Masson.

Frédéric Bastien Forrest

MusiquePlus (collaborateur à Rajotte, animateur, journaliste, vidéographe); Websérie 12tracks.tv; Documentaire intime sur Occupons Montréal (sortie 2012)

Je ne suis pas quelqu'un qui déteste beaucoup, j'essaie plutôt de comprendre. Cela dit, voici cinq affaires plus-que-détestables, pour vrai:
Les gens qui n'aiment plus le dubstep depuis que le dubstep est populaire.

La blonde de mon père qui me pose le plus sérieusement au monde la question «Why don't they try and get a job?» en parlant des occupants du Square-Victoria.

Les gens qui se plaignent des gens qui écrivent sur Facebook qu'ils sont tannés de voir des statuts de gens qui se plaignent de la température. TU FAIS PARTIE DU PROBLÈME. Ou sérieux, juste les gens qui se plaignent pour rien sur Facebook.

Le fait que je suis actuellement dirigé et représenté à l'international par un gars aux antipodes de mes convictions politiques. Ce que je déteste le plus, c'est que je ne fais pas grand-chose pour l'empêcher, à part voter aux 4 ans.

2011: l'over-utilisation de trop d'expressions anglo-hip-hop, pour avoir du swag sur les Internets, yo. Jay, Coop, au début j'trouvais ça dope, mais too much is too much. Vrai parler, bro.


Éric Samson

Animateur de La Swompe à CISM et gars qui se cherche toujours une dayjob.

En 2011 j’ai détesté pas mal d’affaires. J’ai détesté que les White Stripes se séparent, j’ai détesté être turbo-pauvre pendant six gros mois, j’ai détesté que Nightlife ne renouvelle pas le Courrier de Gab, mais je sais pas si j’ai le droit de dire ça ici. J’ai détesté les élections et le fait que tout le monde ne semble pas se rendre compte que la «vague orange» ça fait plus penser à Tubgirl qu’autre chose. Mais j’ai plutôt envie de vous suggérer ce que vous pouvez faire en 2012 pour que je ne vous déteste pas, que je passe une année plus calme et que j’arrête de perdre trois années de ma vie à chaque mois parce que vous m’enragez.

Arrêtez de vous partir des vlogs et/ou des webtélés. Tout le monde pis son cousin en ont un, là, pis la chicane pogne à peu près une fois par mois entre le roux aik les bras pis un autre dude à propos de qui je ne pourrais même pas care si on me mettait un gun sur la tempe.

Arrêtez de vous trouver witty de dire «les Internets» et «check!» à la fin d’une phrase pour vous rendre intéressants. (Un souhait perpétuel, qui ne se réalisera visiblement jamais.)

Arrêtez de faire des TweetUp à tout bout de champ. Le #BowlingBiereAvoirDuFunKaraokeTUAvecDesMoulesFrites, veux-tu ben.

Ah. Pis arrêtez de dire au monde quoi dire ou quoi faire. Tout le monde a sa ligne éditoriale dans la vie, pis c’est ben correct de même. Le hate, moi, je déteste. Souriez.

Nadine Mathurin

Gestionnaire de communauté et blogueuse pour Radio-Canada, je blogue ici aussi: jaimeçajaimetoi.tumblr.com (ironie du sort, j'aime plus que je déteste) et je participe à ça: Dans le champ lexical sur les ondes de CIBL.

Si y a une chose que j'ai adorée de mon année, c'est d'avoir la chance d'assister à plein de shows, même ailleurs dans le monde. Si y a une chose que j'ai détesté de mon année, c'est d'avoir croisé du monde cave dans ces shows-là.

Top 10 du monde cave croisé dans des shows:

1. La fille qui décide de se faire une queue de cheval en plein milieu de la foule. Fille, je vais t'apprendre un truc sur ton anatomie: tu possèdes des coudes, sacrament.

2. Le gars super saoul qui arrête pas de s'accoter sur moi en me rappelant que c'est "ze meilleûrrr show quj'è vou de toute ma'y câlâsse de vie." Ouin, bin veux-tu t'arranger pour que 1. moi avec j'apprécie le show pis que 2. tu t'en souviennes demain?

3. Le monde qui danse en reculant. WTF?

4. Une fois que tu te trouves un spot dans une foule, entre deux têtes assez petites, ces deux têtes-là commencent, et ne cessent, de se frencher tout le long du show. Damn. T'es pas à Coup de foudre.

5. La foule au show de U2, commanditée par Ed Hardy.

6. Le gars mesurant 85 pieds et 2 pouces qui se sacre en avant de moi. Gars, je vais t'apprendre un truc sur ton anatomie: T'es opaque.

7. La fille qui s'attrique comme si le chanteur allait la spotter dans foule, la faire monter sur le stage, lui dédier une toune, l'amener en coulisses, se rendre compte à la lumière que la fille a d'l'air d'une guédaille, la faire sortir dehors par la porte à côté du container. Fille, en plus t'es dans la rangée S des gris du Centre Bell au show de Kanye West qui est sur un FUCKING CUBE DANS LES AIRS. Rhabille-toi pis reviens à toi.

8. Les deux gars qui passent le show à parler, pis qui arrêtent entre les chansons. RETOURNE AU SALON DE THÉ PIS CÂLISSE NOUS PATIENCE.

9. Le gars qui prend 50 photos de marde avec son osti de BlackBerry. T'es tellement pathétique que je souhaite juste que tu les regardes POUR VRAI le lendemain, tes 50 photos de marde.

10. Les promotteurs/producteurs, qui, dans tous les ostis de frais de services, réussissent à me faire débourser 5$ pour imprimer mes billets toute seule, avec mon imprimante, sur mon papier avec mon encre. 5 fucking piastres pour un fichier pdf à imprimer. C'est du vol, pis c'est cave.

Samuel Daigle-Garneau (krlep0ser)

Je représente pas mal de choses mais surtout Hiphopfranco. Le meilleur et le plus vieux site web du rap québécois. Si t'es un mauvais rappeur, je t'ai peut-être déjà ignoré (et détesté) mais t'inquiète, tu n'es vraiment pas le seul de ta catégorie.

Québec qui achète des mots sur Google
Le gouvernement avait acheté plusieurs ''termes étudiants'' sur Google tout juste après avoir annoncé l'augmentation des frais de scolarité. En cherchant à s'informer sur le milieu étudiant, on tombait donc sur une pub qui expliquait les bienfaits de la hausse d'inscription scolaire. Une tactique propagandiste et carrément néofasciste, ni plus ni moins. Pire chose que j’ai vue cette année. J'ai détesté.

Les médias (de masse) québécois
En 2011, ils ont atteint un niveau que je croyais impossible à atteindre. On se retrouve désormais avec des journalistes qui annoncent, par exemple, la mort de Kim Jong 2 ou encore qui font passer des manifestations néonazies pour des marches en faveur de l'indépendance du Québec. Ça, c'est sans compter toute la marde qui se dit sur les immigrants. Le terme désinformation prend aujourd'hui tout son sens. Je déteste.

La controverse @ Envol et Macadam
Cet été, le festival Envol et Macadam a cru bon inviter un groupe qui fait une reprise de la formation néonazie française Evil Skins. Je ne peux pas croire qu’encore aujourd’hui de telles choses soient possibles. J’ose espérer que le festival ait perdu en crédibilité. J'ai détesté et t'as sûrement aussi détesté.

Le vidéoclip BLOW!
Probablement le pire clip hip-hop que j’ai vu en 2011. Ça pue le sexisme à plein nez. Je passe une bonne partie de ma vie à essayer d’expliquer que le rap au Québec, c’est différent. Avec des choses comme ça, j'peux pu rien dire. Je déteste.

Manifestation Pro-Dino
La plus grosse connerie à être sortie du web cette année. L'art de tourner la cause politique en dérision, de gaspiller un pouvoir d'influence sur une jeunesse qui ne tend pas trop à se conscientiser. En revanche, La révolte des sloches a peut-être été une des meilleures choses que j'aie vues.

Mathieu St-Onge

Travestissements gérontologiques; Peinturage hallucinogène; Écrivaillage; Allage su'l net; Animation de babouins saouls

1. J'ai détesté le partage et l'amour conjugués à l'impératif sur Facebook.
2. J'ai détesté toute forme de conseil de vie qu'un chroniqueur à la pige ait pu pondre pour gagner la sienne.
3. J'aurais pu détester les livres sur les médias sociaux, mais je ne les ai pas lus.
4. J'ai tellement détesté le linge que je ne m'en suis pas acheté cette année.
5. J'ai détesté mon cynisme grandissant qui a remplacé mes éclats de rires par des «lol» blasés.
6. J'ai détesté que les tourtes ne soient toujours pas revenues par magie dans notre écosystème.
7. J'ai détesté qu'aucun analyste littéraire ne m'ait indiqué exactement quel livre sorti cette année deviendra un classique dans cinquante ans parce que sinon je l'aurais lu tout de suite. Là, je n'ai rien lu pantoute de peur de perdre mon temps.
8. J'ai détesté l'attente de ce nouveau disque de Nana Mouskouri qui n'est jamais sorti finalement.
9. J'ai détesté me réveiller en sueur la fois où j'ai rêvé que les Lost Fingers reprenaient Run to the Hill de Iron Maiden.
10. J'ai détesté quand Murphy Cooper amplifiait l'importance de sa chronique en nous cassant la noix avec des «ouaaais j'ai reçu des lettres de gens en crisse, lui il m'aime pas la face, pis elle, a me parle pu depuis qu'elle a lu mon article, pff j'ai tellement d'impact, j'ai été sharé 29 000 fois etc. etc.»
11. Un peu comme Julie Masse, j'ai détesté mes nuits et j'ai haï mes réveils, même si aucun départ ne m'a fait mal comme un coup de couteau dans la peau.

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