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3 restos et leurs nouveaux chefs à redécouvrir en 2017 
Crédit: Christine Plante

Bonjour 2017 !
 
J’espère que le temps des Fêtes a été plaisant pour tout le monde et que vous n’avez pas mangé trop de dinde, question de vous garder un peu de place pour aller au resto durant le mois de janvier.
 
Ça va vous prendre une bonne faim, parce que cette semaine je ne vous parle pas d’un, mais de TROIS restaurants qui valent la peine de braver le froid pour se gâter la panse !
 
En plus, ce ne sont pas des restos ouverts depuis trois secondes, donc pas besoin de faire la queue le samedi, de manger au bar ou à 22 h le soir parce que c’est bondé de curieux. Non, trois restaurants qui valent le détour tout simplement parce qu’ils se sont offert un nouveau chef et que c’est toujours aussi bon de redécouvrir un vieux classique.
 
À l’heure où les restaurants se font la compétition comme les sorties d’albums, où l’on s’habitue, comme consommateurs, à se voir servir toujours « la nouvelle affaire » aux deux semaines… Ça fait du bien de savoir qu’il y a aussi des restaurants qui relèvent le défi de la longévité.
 
Parce qu’un nouveau chef dans l’équipe, c’est une bien bonne raison de rouvrir son carnet d’adresses.
 

1) Les Fillettes


Un restaurant que j’aime beaucoup depuis son ouverture, que j’admirais pour l’audace qu’avaient eue les proprios de reprendre les rênes d’une véritable institution d’Outremont, campé sur la rue Van Horne. Le pari qu’ils ont pris de rajeunir les lieux sans toutefois s’aliéner la fidèle clientèle s’est avéré porteur de défis. Avec Julien Hébert-Bouchard aux commandes de la cuisine depuis maintenant quelques semaines, on recentre la composition du menu sur des portions plus classiques, en apportant plus d’attention aux légumes, et c’est tant mieux. J’y ai dégusté un tortelloni au lapin avec jaune d’œuf coulant complètement décadent (photo), le tout servi avec tout autant de charme qu’avant par les sommeliers Carl Champagne et Morgane Muszinsky qui font la renommée de l’endroit en hydratant notre gosier de trouvailles inusitées. Longue (deuxième) vie!
 
 
2) Chambre à part

Ça fait maintenant quelques mois que le chef Hakim Chajar — qu’on connaît autant pour son travail derrière la casserole que derrière la caméra — a repris les commandes du restaurant Chambre à Part. J’ai eu la chance de visiter l’endroit avec un groupe de curieux (slash indécis) où personne n’hésitait à échanger des bouchées et à marchander des demi-assiettes afin de pouvoir goûter à tout. Le vaste échantillon que j’ai eu le bonheur de déguster s’est avéré concluant : le menu qu’on nous propose est plein de merveilles. Gros coups de cœur pour l’entrée de choux-fleurs rôtis et pour le plat de pétoncles à la courge et au crumble de chorizo. Et le décor est toujours aussi beau ! 
 

3) Réservoir


Oh, le Réservoir est comme un vieux matou de la restauration. Toujours là, peinard, à faire sa petite affaire, à servir ses bières de microbrasseries bien avant que la folie du « brewing » ne fasse son entrée dans la sphère du branché. Et comme tout bon vieux chat, le Réservoir a eu (au moins) sept vies. D'expérience, je dois dire que celle-ci doit être la plus savoureuse d’entre toutes parce qu’il serait difficile de proposer un menu plus parrrrrrfait (pognez-vous la joke de ronron) pour un bar gourmand qui en a vu d’autres. Depuis que le chef Marc-Alexandre Mercier et son équipe de l’Hôtel Herman ont repris les commandes de la cuisine, on y propose en effet un menu bistro tout en finesse, où beaucoup d’attention est apportée à sublimer les légumes (souvenons-nous que le Réservoir servait une cuisine exclusivement végétarienne depuis quelques années), le tout pour pas cher du tout. Quoi demander de plus ? Hé oui, une bonne bière.
 
Santé !
 
(Et bonheur pour la nouvelle année !)

Photos Christine Plante

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