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Agenda culturel: #MuseumWeek, du hip-hop à la SAT et Nouveau Projet!
Crédit: Fabienne Legault

Nouveau Projet, du hip-hop à la SAT & Twitter sont dans la place!

Lundi: L’excellente série Cinema Politica se poursuit ce soir à Concordia avec le documentaire Children 404. Suite à l’adoption d’une loi très discriminatoire pour la communauté GLBT adoptée par le gouvernement Poutine, des dizaines de jeunes racontent sous le couvert de l’anonymat des brides d’histoires courageusement vécues.
 Children 404
Cette semaine, Twitter démocratise l’art d’une bien belle façon en nous servant #MuseumWeek2015. Du 23 au 29 mars, il est possible d’explorer plus de 800 musées partout à travers le monde, d’échanger sur l’art et de s’engager dans sa collectivité artistique locale en suivant @MuseumWeek et #MuseumWeek. Sinon, du côté du grand écran, Rafaël Ouellet persiste et signe avec le long métrage Gurov et Anna, qui raconte un amour d’hiver tchekhovien en perdition. On vous en parle ici.
 
Mardi: Ça brasse du côté des arts visuels avec deux belles propositions. Premièrement, la galerie Art Mûr présente trois expositions. Moving Still I Still Moving témoigne de la mouvance du monde, du flux constant, permutable et imperceptible du temps qui file. Fracture (Jannick Deslauriers) aborde la fragilité de la vie dans une série d’objets en textile et Cry Babies (Jonathan Hobin) questionne la symbolique de l’enfance dans une série de photographies ludiques et déroutantes. Sinon, comme une giclée de fraîcheur, l’expo LOVE ME, Love My Doll de l’artiste Gabrielle Lajoie-Bergeron s’anime de couleurs vives et d’un propos féministe résolument intéressant à La Centrale Galerie Powerhouse.
Jonathan Hobin, Cry Babies: Toy Soldier / Game Over, 2015
Aussi, à l’Excentris, la Distributrice de films présente Ça s’ra pas long; Cinéma libanais émergent en 5 courts métrages qui disent l’affranchissement par l’art et les enjeux du questionnement identitaire dans la société libanaise.

Mercredi: La série Docville (RIDM) propose Seymour: An Introduction. Ethan Hawke brosse le portait de son ami Seymour Bernstein, célèbre pianiste new-yorkais ayant abandonné une carrière au sommet de sa gloire pour trouver l’accomplissement dans l’enseignement.

Envie d’un univers plus trash? Beaux dégâts #29. Ça se passe ce soir, aux Foufounes Electriques. Là, tu auras le loisir d’assister à cette joute singulière où les artistes présents doivent récolter le plus de corps morts possibles afin d’être déclarés vainqueurs et ainsi obtenir le privilège de varger énergiquement dans le travail des perdants. Rien de moins! Qualifié d’électron libre, Nicolas Cantin porte sur scène son spectacle Klumzy, dialogue sur le temps qui se mélange dans la verticalité. Moment dépouillé de toute inutilité, inclassable et délicat comme un cœur en papier de soie, l’Usine C en sera l’écrin pour trois soirs seulement.

Jeudi: Ce soir, on déconstruit l’art dans un métissage des genres et on arrose le tout dans la belle festivité. D’abord, la 6e Biennale de gigue contemporaine (Gigue, corps et esprit) débute ce soir chez Tangente. Les très colorés et dynamiques interprètes de La Grande Fente seront notamment de la partie. 
Gigue, corps et esprit, Tangente
À la SAT, le dancefloor s’enflamme avec Hip-Hop Art, un événement présenté dans le cadre du FIFA. Le documentaire Entre Ciel et Terre: Quand le Hip-Hop devient art (Eric Ellena) précédera les prestations des collectifs Let Your Art Flow et Forêt Noire. Le troisième acte de cette soirée à haut voltage sera assuré par Ddimplz et DJ Victorious.

Finalement, le lancement officiel de Nouveau Projet #07, c’est ce soir, et toute la nuit O Patro Vys! Un exemplaire de l’excellent objet littéraire pour toi, Philémon Cimon dans les parages, bien du beau monde et de l’agrément festif sont notamment à l’ordre du jour.

 #Ontesouhaitebendufun!