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Young Galaxy t’amène faire un tour dans son rêve psychédélique délirant

 

Musique anti-dépressive ou dépressive… au sens où cette chanson fait descendre la pression atmosphérique. Balade sous acide, sans acide. Un affaissement psychologique garanti du moins, sur des rythmes évasifs ragamuffins, reggae, bref.

Après être passé entre les mains de gens assez proéminents dans l’industrie pour les albums précédents, Shapeshifting, le troisième album du groupe est réalisé par le suédois Dan Lissvik. Résultat? L’oeuvre la plus pertinente du groupe à ce jour, quoiqu’une bonne dose d’autodérision semble nécessaire pour bien apprécier la marchandise, de la pop friandise.

Young Galaxy se démarque avec ce 3e album, surtout avec Peripheral Visionaries, la meilleure pièce de cet album selon moi. Une énergie déglinguée sur les bords et très pop à la fois, rappelant par le fait même Sufjan Stevens.

Un ti-ponche, encore un peu vierge (manque d'un brin de remontant), mais le groove intergalactique des riffs de bass est digne d’une écoute en boucle. Ce single me rappelle aussi la pop 80’s, un brin trop soft et ensoleillé par moment, mais dont la simplicité reste désarmante. On se laisse donc enchanter avec abandon, par la voix de Catherine McCandless, qui forme avec Stephen Ramsay ce duo en forme de cœur.

Et que dire du vidéoclip?! C’est ce que je me demande.
1- Sinbad Richardson a travaillé avec The Dears, Think About Life et Plants And Animals.
2- Il a définitivement beaucoup d’imagination.
3- Il s’est inspiré d’un gars weird dans un autobus et d’un trajet un peu bizarre ou d’un trip d’acide, l’histoire ne le dit pas. Et sa vision de Dieu (celui qu’on pourrait croire être Dieu dans le vidéoclip) est vraiment magnifique.

Voilà. C’est tous les détails que nous avons pour l’instant. Ce qu’on sait: c’est que Sinbad a vraiment beaucoup d’imagination et que ça me plaît.

D’ailleurs on pourrait dire qu’il est lui-même un visionnaire périphérique, tout comme le titre de cette chanson. C’est le temps de la leçon d’étymologie du jour. Vision périphérique: Contrairement à la vision fovéale (HEIN?) dans laquelle l’œil s’arrête sur un point de fixation pour obtenir des détails à haute résolution, la vision périphérique livre des impressions globales, comprimées et déformées du champ de vision total. Vraiment? Faites des liens. C’est ce qu’on peut appeler avoir, dear Sinbad, une vision périphérique délirante.

Si vous voulez voir la première partie du concept: faites un tour sur son site. C’est tout aussi… farfelu. 

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