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Virée gastronomique à l’Auberge Saint-Gabriel
Crédit: Jeudi dernier, nos pas nous ont menés (pour une seconde fois cet été !) au chic restaurant de l’Auberge Saint-Gabriel dans le Vieux-Montréal. Notre première visite s’étant soldée par un séjour sur la terrasse, faute de place à l’intérieur, nous voulions y retourner pour vivre l’expérience complète intra muros.

Jeudi dernier, nos pas nous ont menés (pour une seconde fois cet été!) au chic restaurant de l’Auberge Saint-Gabriel dans le Vieux-Montréal. Notre première visite s’étant soldée par un séjour sur la terrasse, faute de place à l’intérieur, nous voulions y retourner pour vivre l’expérience complète intra muros.

L’Auberge, lieu historique
Fondée en 1754,  l’Auberge Saint-Gabriel serait le plus vieil établissement hôtelier au Québec. Les épais murs de pierre, les nombreuses et colossales cheminées ainsi que le sol en bois usé jusqu’à la moelle (par endroit) témoignent de cette longue vie de restauration et de festivités. Aujourd’hui, réaménagée en boîte de nuit branchée (Le Velvet), salles de réception (de la cave au grenier!) et restaurant, l’Auberge s’avère une institution très branchée de la ville.

Ce qu’on y mange
Le menu propose une dizaine d’entrées et de plats, de l’assiette de charcuteries à la truite de mer fumée, en passant par le foie gras au torchon et le combo pétoncles poêlés et flan de cochon. C’est le chef français Éric Gonzalez qui est aux commandes de la cuisine depuis janvier 2010. Pour la petite histoire, il a eu sa première étoile Michelin à 27 ans et a déjà cuisiné pour les Présidents François Mitterrand, Bill Clinton et Jacques Chirac ainsi que pour un bon nombre de ministres européens…

Dans notre assiette
Notre repas s’est entamé avec une délicieuse petite soupe froide aux avocats et concombres. Un brin huileuse, celle-ci nous a cependant bien ouvert l’appétit. 

En entrée, j’ai opté pour le tartare de filet de bœuf, avec son sorbet de tomate, parmesan et truffe. Celui-ci s’est avéré savoureux et tendre. Le sorbet glacé se mixant au croustillant et à la fraîcheur de la viande est des ingrédients, offrait en bouche un bel équilibre des saveurs, des textures et des températures. Le vin rouge bio-dynamique (Pic Saint-Loup, Le Jardin des simples) proposé par l’excellent sommelier complétait bien cette entrée plutôt simple.

Mon convive a plutôt opté pour la mer. Une salade de crabe d’Alaska a fait son bonheur. Celle-ci était accompagnée d’une fine purée de pêche, de concombres et tomates en salade et de foam yuzu. Le tout était bon et aérien, par contre les concombres étaient beaucoup trop salés et on en aurait adoré une plus grosse quantité de crabe.

En plat principal a suivi le carré d’agneau cuit de façon traditionnelle avec l’épaule fondante en raviolis et sa purée de piquillos (petits piments rouges). La viande était parfaitement cuite et assaisonnée, mais les raviolis à la sauce au thym et ail rôti ont remporté la partie! Les courgettes et poivrons marinés donnaient de la fraîcheur à l’ensemble de l’assiette. Rien à redire.

La dorade royale cuite à l’étuvé prise par mon invité était réussie. Les arômes éclataient comme des bulbes de fleurs, le poisson était frais et tendre et l’accord met et vin proposé par le sommelier rehaussait le goût.

Nous n’avions malheureusement plus d’appétit pour goûter un des desserts proposés sur la carte, mais les madeleines encore chaudes offertes par la maison ont réussi à trouver le chemin de notre estomac! (Gourmandise, va!)

Bref, une virée gastronomique satisfaisante, sans être trop déroutante. Un service et un accueil parfaits dans une ambiance feutrée et chic, qui justifient mieux la note plutôt salée!

On doit vite se retrouver un autre prétexte pour y retourner. Essayer la boîte de nuit, samedi prochain? On vous en reparlera, en attendant prenez un aperçu avec nos photos de la soirée Love The Beat!

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