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Critiques CD: Keith Kouna | Du plaisir et des bombes

Entre la chanson, le punk, le métal et le prog, l’ex-Goules propose son point de rencontre le plus convaincant jusqu’à maintenant sur son deuxième album solo. À l’extravagance de ses textes et de son chant nasillard s’ajoutent désormais des structures de chansons plus concises, des mélodies plus efficaces et, occasionnellement, un ton plus terre-à-terre, direct, qui ne laisse pas indifférent. C’est le cas avec «Pas de panique», parodie éloquente du milieu artistique; avec «Anna», une histoire d’amour tordue, et avec «Batiscan», où l’artiste délaisse son personnage pour rendre hommage à son père. Ailleurs, toutefois, il retrouve ses relents théatraux et sa propension à l’écriture automatique qui rendent les chansons plus opaques. Quelque part entre Katherine et GrimSkunk, ce weirdo loquace et poète occupe un espace intéressant, mais il faut quand même aimer les fantaisies de «pouel» pour embarquer. Le 27 septembre au Divan orange.

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