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Gypsy, le café-resto-bar le plus «trendy» du Plateau!
Crédit: GypsyCafe+Bar

Café et tartines le matin, salades, bols ou sandwiches le midi, puis cocktails accompagnés de petits plats à partager le soir. Et bien sûr, sans oublier le brunch du week-end puisqu’à Montréal, tout nouveau restaurant se doit d’offrir ce pèlerinage sacré du lit au restaurant.

Un concept déjà-vu vous me direz ? Oui, je l’avoue. Mais tout concept café-en-matinée-bar-en-soirée n’est pas gage de succès. Mis à part l’emplacement géographique qui est un facteur clé dans la longévité d’un restaurant, plusieurs autres aspects sont à considérer: répondre à un besoin, s’accoutumer au quartier, s’adapter à la clientèle, s’entourer d’une bonne équipe et bien la gérer, offrir un environnement où l’on a envie de s’installer ne serait-ce qu’une heure pour un petit déjeuner ou toute la soirée, voire même une bonne partie de la nuit, et j’en passe.
 

Ce préambule est d’une pertinence même qui me mène à vous parler du nouveau café-bar Gypsy, venant à peine d’ouvrir ses portes en plein cœur du Plateau Mont-Royal, au coin Rachel et Berri. La belle équipe derrière ce café aux allures boho en a derrière la cravate!

Kevin Latrem (Gypsy à Bali), Gab Jetté, Andy Dubois et le chef Robin Filteau-Boucher s’unissent tous au groupe A5 (Hà, Flyjin, Apt.200, Kampai et bien d’autres), afin de déployer le plein potentiel du Gypsy. 
 

 

Et si cet emplacement vous est familier, c’est parce que le Kozu — appartenant aussi au groupe A5 — y a séjourné pendant plusieurs mois, avant de fermer l’hiver dernier. Or, ce quartier leur est très familier. La clientèle ? Encore plus. 
 
Si le destin de Kevin a fait ranimer les activités aux côtés de ses anciens collègues du Groupe A5 en ouvrant son deuxième Gypsy — cette fois-ci à Montréal — croyez-moi, c’est que le projet promet.
 
D’abord, le café-resto-bar a été pensé et élaboré sur mesure pour le quartier. Imaginez-vous le restaurant type du Plateau: ambiance jeune et branchée, décor un brin boho avec une omniprésence de verdure, teint blanc épuré, quelques chaises et tables en bois… Vous voyez le genre. Au menu ? Je vous laisse deviner.
 

 
Vous avez raison: tartines (sucrées ou salées), bols repas, salades gourmandes, bols smoothies, jus fraîchement pressés et une petite carte de cocktails qui plaît. Le week-end, quelques plats viennent s’ajouter comme un pancake aux fruits, une crêpe au saumon, deux cassolettes et une frittata.
 

 
Samedi midi: coup de feu en cuisine! La salle est bondée de jeunes couples et de plusieurs groupes d’amis. Seaux à glace pour mousseux sur les tables, jus d’orange pas trop loin… Décidément, la clientèle du Plateau est festive !
 
Pour moi, je troque les bulles pour le OJAI, à savoir un jus pressé avec pomme, gingembre, citron et chili. C’est frais, sucré juste à point et pour moi qui adore le gingembre, je suis ravi ! Mon invité optera pour un smoothie beaucoup plus consistant composé d’une banane, de tahini, d’épices chaï et une touche de sirop d’érable. À consommer avec modération pour ne pas vous couper l’appétit !
 
Pour notre premier service, ce sera une navigation au travers la section « tartines » du menu avec celle à l’avocat (16$), puis le pain aux bananes (10$) fait maison. 
 

 Crédit Tommy Dion – Le Cuisinomane
 

En voyant une toast à l’avocat à 16$, je me suis dit qu’elle devait nécessairement avoir quelque chose de spécial, ou travaillée d’une manière singulière, la différenciant des centaines de tartines à l’avocat servies à Montréal (et j’exagère à peine). Eh bien non. Mis à part du fruit vedette servi en deux manières — écrasé et en quartier — on y retrouve un œuf cuit dur, des suprêmes de pamplemousse, quelques fines lanières de radis et une pincée de noix de pin. J’aurais également aimé avoir une autre pincée de fleur de sel pour rehausser le tout ! 
 
Par contre, j’ai adoré le pain aux bananes grillé. 10/10 pour l’amalgame de textures entre la tendreté du cake, les noix de pecan caramélisées, les bananes fraîches et les quartiers de pêches grillées. Côté saveur ? Même performance. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé l’ajout de baies d’argousier, donnant un coup de fouet au palais et suscitant notre envie de replonger notre fourchette dans ce pain décadent. Même le contraste chaud/froid y était, avec le sorbet aux arachides. Génial !
 
Passons du côté de la carte du brunch, je me laisse diriger par notre hôtesse en optant pour la légèreté de la crêpe au saumon (16$), puis du côté réconfortant de la cassolette bacon et pomme de terre (16$). 

 Crédit Tommy Dion – Le Cuisinomane

Je ne m’attarderai pas trop sur la cassolette, puisque c’est littéralement la crêpe au saumon qui a volé la vedette de ce deuxième service. Tandis que la cassolette méritait un peu plus d’amour et moins de temps au four, le saumon — parfaitement cuit avec la peau bien craquante — bien posé sur la crêpe aux côtés d’artichauts, de fines croustilles maison, de grains de maïs et d’herbes fraîches frôlait la perfection. Voici un plat qui, à lui seul, mérite le détour !
 
Est-ce que ces petits faux pas ont miné mon expérience du brunch au Gypsy ? Pas du tout. Est-ce que je vous le recommande ? Tout à fait ! Je vous conseille même d’y aller avec un groupe d’amis et je vous garantis que le plaisir et le bonheur (et la bouteille de mousseux !) seront de la partie.

Crédits photos: Courtoisie

Gypsy Café + Bar
500 rue Rachel Est, Montréal

 

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