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​Émile Proulx-Cloutier: à fleur de peau

Il a fait quelques shows, ici et là. On entend parler de son projet musical plus fréquemment, mais sans l’offensive publicitaire habituelle qui vient avec tout nouvel artiste – surtout s’il est comédien déjà! – et c’est probablement pourquoi il a choisi La Tribu, étiquette de disques plutôt low profile

À travers des chansons à textes, dans une pop délurée qui emprunte autant à la musique classique qu’au spoken word, au hip hop ou même au répertoire de la chanson à répondre (!), Émile Proulx-Cloutier nous saisit, nous émeut et nous balance de petites et grandes vérités à coup de sublimes pièces musicales, pourtant toutes créées à partir d'un amalgame si simple: voix et piano.

Il est dans cette lignée d’artistes sensibles et  à l’imagination débordante tels que des Pierre Lapointe ou des Klô Pelgag. D’ailleurs, la demoiselle a intitulé son disque L’alchimie des monstres, Emile Proulx-Cloutier, quant à lui, a choisi Aimer les monstres. Il y a quelque chose là, il me semble. Probablement, cette capacité à imaginer des mondes, à transporter le public dans des histoires de prime abord inventées de toutes pièces, mais que l’on découvre rapidement comme de réels petits portraits de la vie; absurde, tantôt drôle, tantôt triste. 

Si l’envie vous prend de découvrir un univers tout en finesse, fichtrement intelligent et à fleur de peau, allez écouter le tout premier album d’Émile Proulx-Cloutier, paru cette semaine (25 nov.) chez La Tribu. Des pièces à vous tirer les larmes, des croquis sur le vif de l’humanité dans ses plus beaux atours comme ses plus laids. À découvrir absolument.

Il sera au Théâtre Outremont les 3, 4 et 5 avril 2014. 
 

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