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Désertion du Quartier Chinois: la peur du Coronavirus fait encore des ravages!
Crédit: Michael Verdoux (Instagram: @michael.verdoux)

À moins de vivre sous une roche, il est fort probable que vous ayez entendu parler de l’épidémie de Coronavirus, ayant récemment fait plusieurs victimes en Chine, dans la région de Wuhan, plus particulièrement.

 

 

Suite à ces événements, plusieurs ont rapidement pris peur, malgré les efforts et moyens — jusqu’à maintenant, très efficaces — déployés à l’échelle mondiale afin de bien contrôler la portée du virus.

 

 

Même si aucun cas n’a été détecté à ce jour au Canada — incluant par le fait même le Québec — nombreux sont ceux et celles effrayé.e.s de contracter le virus. Plus étonnant encore, on constate chez la communauté sino-montréalaise une tendance à prendre des mesures préventives de propagation du fameux COVID-19 (Coronavirus), alors que plusieurs chinois.es montréalais.es se condamnent eux/elles-mêmes à une quarantaine (en s’enfermant à leurs domiciles) de deux semaines, lorsqu’ils/elles reviennent de Chine.

 

 

Ces précautions quelque peu hâtives, mêlées à la peur populaire du virus mènent cependant à une désertion du Quartier Chinois de Montréal et de ses commerces et restaurants.

 

 

Même s’il s’agit d’une période «morte» habituelle — normalement, de janvier à mars — pour tous les commerçants et restaurateurs de la ville, le Quartier Chinois connaît quant à lui une chute inhabituelle de ses visites. En corrélation directe avec la peur du Coronavirus, plusieurs propriétaires des entreprises du quartier ont peur des répercussions sur leurs commerces.

 

 

Dans des entrevues accordées à La Presse, plusieurs commerçant.e.s se prononcent. Hong, employée du populaire restaurant de dim sum le Kim Fung, situé à l’angle de Saint-Urbain et René-Lévesque raconte: «Aujourd’hui [dimanche], il y a du monde, mais en semaine, c’est vide. On a perdu plus de la moitié de notre clientèle». May, restauratrice du coin, explique quant à elle: «C’est toujours plus tranquille en janvier et en février, mais cette année, c’est pire. La météo ne nous aide pas, mais c’est sûr que c’est aussi à cause du coronavirus. Les gens sortent moins de chez eux».

 

 

Tou.te.s s’inquiètent de l’avenir proche de leurs établissements, dont les clients se font beaucoup plus rares qu’à l’habitude. Même si, rappelons-le, le virus a été contrôlé et ne devrait pas causer d’alerte chez la population pour le moment (selon l’Organisation Mondiale de la Santé, et le Gouvernement du Canada).