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Critique CD. Damon Albarn : après Gorillaz, Blur et The Good, The Bad & The Queen, premier album solo en 25 ans. Et à moitié convaincant. ***
Crédit: Damon Albarn

XL
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Avec ses groupes Blur, Gorillaz et The Good, The Bad & The Queen, l’auteur-compositeur-interprète britannique Damon Albarn a souvent cédé au compromis. C’est donc avec la curiosité d’entendre une oeuvre plus intimiste que l’on attendait son tout premier album solo en 25 ans de carrière, Everyday Robots.

Dès l’ouverture, on comprend ce que nous réservent les 47 prochaines minutes : une mélancolie latente chantée avec un détachement contrôlé, qu’on sait habité par des sentiments sincères. Qu’il nous entretienne de ses amours déchus ou de son regard pessimiste sur les avancées technologiques, Albarn se promène dans un registre d’émotions froides désenchantées, assez typique de son œuvre.

Côté musical, il superpose à ses mélodies folk toutes en retenue des arrangements électros minimalistes ornementés parfois d’influences soul. La pièce finale, Heavy Seas Of Love, est probablement le meilleur exemple de ce mélange dynamique qu’il aurait gagné à mettre en relief tout au long de l’album.
 

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