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Faire passer le trip de bouffe à un niveau supérieur aux Enfants Terribles
Crédit: Marine Anaïs Haddadi

Les late-night eats ont définitivement la cote ces temps-ci. Surtout auprès des jeunes dont les goûts surpassent le portefeuille, qui y voient une excellente occasion de manger dans des restos réputés pour moins cher. Dans la même lancée que ses voisins de quartier Chez Lévêque et Leméac, Les Enfants Terribles enchaîne le pas avec son «trip de bouffe»: 10 items à 10$ après 22h. Rencontre avec le chef S’Arto Chartier-Otis et scène de gavage à l’appui.
 


S'Arto Chartier-Otis

Avec sa nouvelle formule, la brasserie d'Outremont vise un menu amusant et fantaisiste qui mêle gastronomie et comfort food: «Ce n’est pas une cuisine trop intellectuelle, mais plutôt instinctive et spontanée, qui rappelle l’enfance», m'explique le chef, qui a fait ses premières classes dans des grands restaurants montréalais et parisiens.

Comme tout bon trip de bouffe, les plats proposés sont particulièrement cochons. Pour m’achever comme il se doit, on m’en fait goûter quatre: le grilled cheese au jambon maison, le chili et pain de maïs, l’assiette de charcuteries et le hot chicken. Dit comme ça, les noms peuvent sembler banals, mais sachez qu’ils cachent tous des tournures imprévues…
 


Hot chicken au lapin

Mon favori, le hot chicken, est composé d’épaule de lapin et est recouvert d’oignons finement panés, sans parler de la succulente sauce brune faite à partir du fond de la délicate viande. Autre plat surprenant: cette généreuse assiette de charcuteries, alliant une tête fromagée à l’estragon, du bacon fumé à l’ancienne, de la rillette de lapin aux pistaches, et un savoureux jerk maison de bavette de bœuf séché. 

Comme coup de grâce, on me sert un pudding chômeur crémeux recouvert d’une boule de glace à la vanille. Décadent et sucré à souhait, ce dessert populaire m’inspire un new found respect.

L’art de faire passer le trip de bouffe à un niveau supérieur… Comptez un plat de 10$ par personne. Deux si vous avez vraiment les munchies.

Les Enfants Terribles | 1257, Bernard O.