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La talentueuse slameuse Queen Ka fait sa rentrée montréalaise
Crédit: Elkahna Talbi, de son vrai nom, est une passionnée des mots et de la scène. Elle a travaillé avec Blaise Borboën-Léonard et Stéphane Leclerc sur son récent spectacle intitulé «Ceci n’est pas du Slam», mis en scène par Yann Perreau. Après s'être produite dans plusieurs salles et de festivals, la jeune artiste nous en dit un peu plus sur son spectacle, qui s'arrête enfin à Montréal.

Elkahna Talbi, de son vrai nom, est une passionnée des mots et de la scène. Elle a travaillé avec Blaise Borboën-Léonard et Stéphane Leclerc sur son récent spectacle intitulé «Ceci n’est pas du Slam», mis en scène par Yann Perreau. Après s'être produite dans plusieurs salles et de festivals, la jeune artiste nous en dit un peu plus sur son spectacle, qui s'arrête enfin à Montréal.

De l'enfance à la vie adulte

En entrevue, Elkahna Talbi nous explique que le fil de son nouveau spectacle sera «le passage d’un sentiment joyeux, des thèmes de l’enfance et de l’émerveillement, vers la dure réalité d’une femme célibataire de 30 ans». Un show qui se veut universel, car il «touche tout le monde et aborde des thèmes auxquels tous peuvent s’identifier: le doute, l’amour, la peur, la liberté», ajoute la jeune slameuse. C'est que celle-ci a commencé à écrire pour elle-même et par rapport à ses propres expériences, mais sans jamais songer à le faire de façon professionnelle: «ce que j’aime, c’est donner l’envie aux gens de s’exprimer, d’écrire. Créer le désir chez les gens de se servir de ce qu’ils ont vu et ressenti pour exprimer ce qu’eux-mêmes ressentent. Raviver la flamme de l’imaginaire, de l’émerveillement, aller au-delà du divertissement, vers la prise de conscience et l’introspection». Toute une mission!

Le slam au Québec

Selon l’artiste, la scène slam québécoise est en pleine mutation. Bien que très récente (environ 6 ans), elle a déjà fait naître des artistes qui ont pu participer à des projets professionnels. La scène slam actuelle devient multiple, «on prend ce qu’on a aimé des soirées slam pour en faire autre chose. Je trouve que c’est un signe de santé lorsqu’un mouvement se modifie et évolue. Le spoken word est partout, il y a des tas de dérivés du slam! C’est aussi une manière de redonner aux gens l’envie d’écouter de la poésie».

À quelques jours de l'une des dernières dates, Queen Ka vogue entre le bonheur et la nostalgie. «Je suis heureuse d’avoir eu autant de dates, car ce n’est pas évident dans ce style de spectacle, mais je me sens un peu triste aussi, parce que ce show, je le voulais depuis longtemps et je ressens déjà une sorte de nostalgie. Bien sûr, je regarde aussi vers l’avenir et j'ai déjà commencé à écrire de nouveaux textes».

En effet, Queen Ka et ses musiciens planchent sur un projet d’album et la création d’un nouveau show. Comme elle le dit elle-même, ce sera «un été/automne de création».

Photo via queenka.ca

Les 3 lieux montréalais préférés de Queen Ka

  • Le A Bar : «c’est mon bar de quartier, à 3 secondes de chez moi! Des gens que je connais très bien ont ouvert cet endroit très chaleureux, parfait pour faire de nouvelles rencontres».
  • Le Divan Orange : «j’y ai travaillé pendant 3 ans et appris beaucoup en matière de musique! J’y ai aiguisé mon oreille et découvert plein de genres musicaux».
  • Le Théâtre de la Licorne : «J’ai eu la chance d’y jouer, ils ont vraiment une belle programmation. Le bar aussi est très chaleureux et agréable, on peut y rester et discuter avec les comédiens après la pièce».
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5 avril | Cabaret du Mile-End
5240, avenue du Parc
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