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Victime de la porn: cybersexe

Auteur: Eric Chandonnet
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Victime de la porn: cybersexe
 

Définition de cybersex sur urbandictionnary.com :

« A simulation of sex performed in a chat room, via role playing, between a male and a male pretending to be a female. »

Le cybersexe n’a pas vraiment la cote sur le web (ou ailleurs). C’est souvent méprisé et c’est particulièrement dommage parce que j’y domine. Grave. Bien sûr, ça aide que je sois doué pour taper à une main, mais c’est surtout parce que j’adore ça.

Il y a plein de façons de pratiquer le cybersexe, mais je parle ici de la version textuelle. C’est un art qui se perd étant donné que maintenant, pratiquement tout le monde a des webcams (et sûrement une application iLiche ou iMoan). Mais qui veut regarder un gars en train de se branler devant son ordi? Si (et seulement si) il y a une vidéo d’impliquée, on la veut sur la fille. La fille est belle et se taponne, le gars est naughty et raconte des saloperies. That’s the way to do it.

Trucs à éviter :

– Que les deux se branlent en même temps. Sinon, ça devient tranquille sur le chat.

– Éviter Facebook chat, deux messages sur trois se perdent pis ce n’est pas le bon moment pour être mal interprété.
 

– Je déteste juger les gens selon la qualité de leur français écrit, mais ce n’est vraiment pas le temps d’écrire en attardé. « Jte mort 1 tètt. », ça turn off.


Un autre facteur hyper important: avec qui tu vas faire tout ça. Idéalement, c’est avec un des trois types de personnes suivants :

– Quelqu’un que tu fréquentes déjà, mais qui est loin.

– Quelqu’un que tu apprends à connaître dans une session de chat qui dégénère en fin de nuit.

– Une groupie lointaine qui t’a envoyé des photos d’elle à poil pour te séduire. (Vous pouvez la juger, il reste que ça marche!)


Toutes des personnes que tu prévois revoir
. J’insiste parce que c’est primordial. Pas seulement parce que ça garde tout le monde un peu plus honnête (« J’ai un schlong de 17 pouces, bébé, je te jure! »), mais avant tout parce que le cybersexe devient alors une expérience complémentaire au vrai sexe. Sinon, c’est comme remplacer une capote par un ziploc. Oui, ça remplit sa fonction, mais ce n’est pas tellement valorisant.

Le vrai cybersexe iso-moi, c’est complémentaire. C’est une façon géniale d’apprendre à se connaître sous un angle différent. Il y a encore de la gêne, mais elle est différente. Tu connectes différemment donc la timidité est différente. Les deux osent alors se partager des trucs qu’ils ne partageraient pas nécessairement en vrai. Tu vois les intentions plutôt que les actions. Ça permet de voir ce qui excite l’autre et donc aussi, ce que l’autre tente d’utiliser pour t’exciter toi. C’est toujours super révélateur. Ça permet de comprendre, ça permet de deviner et par-dessus tout, ça permet de tout faire ça sans avoir à en parler une fois live. Et une fille, quand t’arrives à lui faire un truc qui lui plaît sans qu’elle ait à t’en parler, ça fait gagner des tas de points.



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