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Victime de la porn: alcool et vie sexuelle

L’autre soir, j’avais une date avec une fille trop cute, trop charmante et… trop sobre. Sans déconner, une fille qui ne boit pas, ça me sort COM-PLÈ-TE-MENT de ma (très boiteuse) routine. Ma routine étant :

 1. On jase.

 2. On boit.

 3. On loop les deux premières étapes jusqu’à la slutitude désirée.

 4. Les regards se maintiennent un petit instant de plus.

 5. Les petits sourires en coin s’en mêlent.

 6. Elle me french.

 7. Ça dégénère.

Sérieusement, c’est un peu pathétique à quel point c’est toujours la fille qui me frenche la première, mais bon, that’s how I roll! (Or get rolled over.) Le problème, c’est que si la fille ne boit pas, on reste pas mal stucké à l’étape un. Il faut faire un choix, bébé : sois tu bois, sois t’es cochonne. Sinon, ça donne des fins de veillées horribles qui s’étirent. Genre de long suspense sans dénouement. Ark.

Moi, j’ai besoin d’alcool juste pour être assez guidoune et faire une bonne cible. Par chance, pour les fois d’après, je peux prendre les devants (et reprendre mon rôle d’homme). En fait, l’alcool joue souvent ce rôle-là. Il permet d’exhiber des trucs pour la première fois et ensuite, graduellement, on devient capable de les intégrer à notre vie sexuelle même si on est à jeun.

On dit que l’alcool rend moins difficile, mais je ne pense pas que ce soit vrai. Je pense juste qu’on réfléchit moins aux conséquences. On fait ce qui feel bien dans l’immédiat en se sacrant des conséquences et de ce que les autres penseront. Une grande partie de nos critères (ou principes) prennent donc le bord. Le lendemain, quand on retrouve notre fierté mal placée, ça peut fesser.

On parle souvent du souper aux chandelles avec la petite bouteille de vin pour kicker une veillée. Le fameux souper romantique. Right. Le vin n’est pas romantique, c’est un lubrifiant! Ça permet juste de rendre tout le monde un peu plus slut. Et le faible éclairage des chandelles donne l’impression que personne ne va nous voir être ridiculement faciles. 

L’alcool a d’autres effets par contre. Tu bandes moins (ou plus, si t’étais vraiment nerveux) et surtout, tu dures une éternité. Bizarrement, durer longtemps n’est pas si bien vu que ça. Je me rappelle en début de secondaire, j’avais super peur d’être précoce. (T’sais quand t’arrives à te branler huit fois dans une heure.) Inquiet, j’avais même demandé à ma prof quelle était la limite pour être considéré précoce.

 – Prof : Ben… c’est vraiment… très vite.

 – Moi : Ouin, mais combien de « coups », mettons?

 – Prof : Hm… environ deux-trois.

Fiou! Mais finalement, quand t’es super tough, personne n’apprécie.

J’ai aussi remarqué que je trouve la porn insatisfaisante quand je suis scrap. Mon trip semble plus complet. Je feel plus colleux. En plus de la libido, mon côté amoureux embarque fort. Ça reste un peu choquant de constater à quel point je manque de guts lorsque je suis à jeun. Comme quoi, même si l’alcool a des effets néfastes pour la queue, il peut s’avérer bénéfique côté scrotum.