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4 ciné-concerts très cool présentés dans le cadre du Festival du nouveau cinéma
Crédit: Capture Youtube

Dans le cadre de sa 46e édition, l’incontournable Festival du nouveau cinéma de Montréal présentera quatre ciné-concerts où performance musicale et cinéma s’uniront. Des musiciens montréalais reconnus reformuleront pour l'événement l'imaginaire d'oeuvres singulières à l'aide d'une nouvelle bande-sonore. On s'attend à des prestations hypnotiques et transcendantes où l'expérience cinéphilique sera élevée par l'ajout instrumental. Chaque représentation n'aura lieu qu'une seule et unique fois alors assure-toi de ne pas les manquer!

Ten Skies par Ben Shemie


 

Offerts gratuitement au public, les arrangements électriques de Ben Shemie s'accrocheront aux paysages cumulo-oniriques de l'indomptable Américain James Bening. La musique enveloppante du chanteur et guitariste de SUUNS s'agencera en effet aux images méditatives du documentaire expérimental Ten Skies (2004).

Sweet Movie par Avec le soleil sortant de sa bouche

Le quartet kraut-funk Avec le soleil sortant de sa bouche harmonisera ses complaintes décapantes avec une présentation assurément dérangeante du long-métrage Sweet Movie (1974), l'oeuvre provocante du cinéaste avant-gardiste yougoslave Dušan Makavejev. Un film érotico-surréaliste bien loin de l'académisme cinématographique mettant en vedette une jeune Carol Laure en Miss Canada.

Kwaïdan par Sarah Pagé

Le film fantastique japonais Kwaïdan (1964) du cinéaste militant Masaki Kobayashi, sera sublimé par la musique envoûtante de Sarah Pagé, harpiste du groupe The Barr Brothers et ses collaborateurs; Jason Sharp, Jonah Fortune, Marie-Jo Thério, Michel F. Coté et Sam Shalabi. Ils verniront ce film fantomatique d'un mélange audacieux d'instruments peu communs; shakuhachi, koto traditionnel, ondomo, harpe et oud.

Der Golem par Josh “Socalled” Dolgin

Après une représentation à Toronto l'année dernière, l’artiste pluridisciplinaire Josh “Socalled” Dolgin et ses invités réitèrent en musique un monument de l'expressionnisme allemand, le film d’horreur muet Der Golem (1915) réalisé par Paul Wegener et Henrik Galeen. Le film développe sur la terreur entraînée par l'apparition d'un monstre en glaise à l'intérieur d'un ghetto juif.
 

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