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L’asti d’saison du cocooning et des faux couples est de retour #cuffingseason
Crédit: Shutterstock

La neige y est allée d’un grand « Honey, I'm hoooome » en nous rappelant gaiement que l’asti de saison du cocooning est revenu. À décâlisse jamais elle ; toujours là pour te dire de t’acheter des bas de laine parce que OUI, tu vas geler en solo dans ton lit pendant 5 mois, once again.  
 
Et pis comme si l’’hiver en soi, c’était pas déjà assez pénible, rajoute-toi donc un extra de déprime automnale et un facteur solitude on the side pour le fun ! Han ! Gâte-toi chère ! Pourquoi ? Parce que toi, t’as pas closé de deal douteux cet été. Et pour ça, vraiment, bravo. 
 
No joke, la Cuffing Season, c’est essentiellement un partenaire en location ; tu t’accroches à quelqu’un de CORRECT, juste assez longtemps pour te faire une belle réserve de dopamine et pour pas brailler les pubs de Procter & Gamble, tout seul chez vous un soir de novembre, devant un bol de microwavable Kraft Dinner, un verre de vin de la bouteille bleue que t’achètes au dépanneur à la main (pour ne pas dire que tu bois à même la satanée bouteille.) 
 
Mais ça vaut-tu vraiment la peine ? Le quelqu’un de juste correct ? Bof. 

À 32 ans et à quelques mois de célébrer mon 3e anniversaire de célibat, je dirais quand même que non. Et ça, même si j’ai froid la nuit et que j’aimerais ça un petit dude avec qui regarder tous les films d’horreur de l’histoire. Le juste correct, il est souvent pas assez OU trop toute. C’est pas pour rien que janvier c’est LE mois de la rupture. 16 semaines enfermé dans ton salon avec ton summer lover qui, finalement, aime recréer la deuxième guerre mondiale en version pour malentendants tous les jeudis, c’est long longtemps.  
 
Je dis pas qu’il faut tous être chaste dès qu’y’a de la neige dehors, loin de là, je dis juste que c’est pas fair pour ta location de courte durée de se faire entourlouper sous seul prétexte que tu veux pas être obligé de monter le chauffage. Right
 
J’ai pas BESOIN de le signer ce contrat-là. Pis j’ai pas l’urgence d’être en couple parce que j’en veux pas d’enfants. L’horloge biologique, ça fait tellement longtemps qu’elle est à snooze qu’elle a probablement oublié comment sonner. La fameuse game, elle ? Non, je la joue pas. S’il faut que je me mette à calculer toutes les minutes qui doivent ou ne doivent pas s’écouler avant que je réponde à un texto, je risque d’oublier de prendre ma pilule pis là on va avoir un vrai problème entre les mains. 
 
Après, ça se peut que t’aies pas closé de deal l’été dernier parce que t’es émotionnellement pas disponible. T’sais l’expression poche que 75 % des gars célibataires utilisent, ben chère, tu viens de tomber toi aussi dans la démographie. Parce qu’il y en a toujours un. Un qui devient le dénominateur pour tous les autres à venir, et qui fait en sorte que les juste corrects passent à côté de la track. Un qui veut pas, mais qui veut pas s’en aller. Un que tu travailles depuis tellement longtemps que t’arrives plus à déterminer si l’acharnement que tu y portes, c’est vraiment de l’amour ou plutôt une bataille à gagner. Chaque hiver qui passe, chaque nuit qui se refroidit, tu le sais que c’est juste à cause de lui que tu veux pas d’un autre juste correct. 

Fait que sur ce, m’en va m’acheter une couverture de plus et du KD de micro-ondes, pis je vais me sentir ben swell de pas être obligé de dealer avec une rupture, qui n’en est pas vraiment une, une fois les journées chaudes de retour. Si t’as vraiiiiiment besoin de validation, tu pourras toujours changer ta photo de profil sur Facebook. 

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