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5 incontournables du Festival des Films du Monde 2016
Crédit: Capture d'écran Youtube

Après le très éclaté festival Fantasia du mois dernier, c’est au tour du prestigieux Festival des Films du Monde de prendre contrôle de nos salles de cinéma! Cette célébration du film à l’échelle internationale est donc de retour du 25 août au 5 septembre pour sa 40e édition (rien de moins!)

Durant près de deux semaines, ce sont plusieurs dizaines d’œuvres cinématographiques d’environ 80 pays qui seront présentées en exclusivité pour le plaisir de cinéphiles au Cinéma Impérial, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts ainsi qu’au Cineplex Odeon du Quartier Latin. Y aura des films d’auteurs renommés, des documentaires divers, des courts-métrages, des premières productions de jeunes cinéastes, name it! C’est un festival qui encourage la diversité culturelle et la communication entre les cultures : définitivement un événement pertinent avant que Trump devienne président et déclenche la Troisième Guerre mondiale, you know.

Question de te dresser un petit aperçu des films attendus au Festival, on te présente cinq productions incontournables qui sont nommées dans la compétition mondiale de l’édition 2016. Ouvre ton bloc-notes, ça commence!
 
Embrasse-moi comme tu m’aimes (André Forcier – Québec)

En guise de coup d’envoi du FFM, l’organisation n’a pas niaiser avec le puck puisque c’est le fort respecté (et décoré de prix) réalisateur québécois André Forcier qui part le bal avec son plus récent film Embrasse-moi comme tu m’aimes. Renforcée par une saisissante distribution mettant en vedette Antoine Bertrand, Céline Bonnier et Roy Dupuis (pour ne nommer que ceux-là), l’oeuvre se déroule à Montréal durant la Seconde Guerre mondiale et présente l’histoire d’un jeune homme qui s’occupe de sa sœur jumelle handicapée. Celui-ci cherche à s’enrôler pour prendre part au combat, mais des tensions inattendues entre lui et sa sœur vont venir chambouler les plans. C’est donc les 25 et 26 août que ça se passe! (Prière de laisser vos perversions louches au stand à pop-corn!)
 
My hindu friend (Héctor Babenco – Brésil)

Sur une note un peu plus dramatique, le regretté cinéaste d’adoption brésilienne Héctor Babenco signe son dernier film intitulé My hindu friend. Décédé d’un arrêt cardiaque il y a quelques semaines, celui qui avait offert des films acclamés tels que Kiss of the Spider Woman et Pixote te raconte maintenant l’histoire d’un cinéaste atteint d’un cancer qui fait la connaissance d’un jeune patient lors de ses traitements contre la maladie. Babenco avait lui-même été diagnostiqué en 1990. Le réalisateur avait mentionné que l’œuvre restait tout de même une fiction ayant pour seule nuance qu’il sait pertinemment par quoi le personnage principal (incarné par Willem Dafoe) est passé. Dafoe sera d’ailleurs à Montréal pour assister à la première à la mémoire de Babenco. T’as un rendez-vous avec les émotions les 2,3 et 5 septembre.

Everybody happy (Nic Balthazar – Belgique)

De l’autre côté de l’Atlantique, le réalisateur belge Nic Balthazar fait valser la comédie avec le drame en présentant l’histoire d’un humoriste au bord du burn-out aux prises avec de grandes questions existentielles. En plus de tout ça, il est confronté au succès menaçant d’un autre humoriste plus jeune et plus fringuant que lui. Tsé quand ça va bien! Le réalisateur signe une œuvre bien songée, jonglant habilement avec la torture intérieure et la psychologie humaine. On va être loin du Sens de l’humour, on te le dit! Ton désir pour le glauque néerlandais pourra être assouvi à trois reprises du 28 au 29 août.

Tiger Theory (Radek Bajgar – République Tchèque)

Pour un film qui touche la corde plus human en toi, le réalisateur tchèque Radek Bajgar te propose Tiger Theory. Le long-métrage présente l’histoire de Jan, un vétérinaire d’un certain âge qui, après de (trop nombreuses) longues années sous l’emprise de sa femme, décide de prendre sa vie en main et de faire le cheminement personnel nécessaire pour reprendre la route vers l’émancipation personnelle. Tu pourras vivre cette expérience de renaissance Compostellienne du 31 août au 2 septembre.

Le paon de nuit (Dai Sijie – Chine / France)

Si t’aimes les films un peu plus space, tu devrais être servi avec la plus récente offrande de Dai Sijie. Fruit d’une collaboration entre la Chine et la France, Le paon de nuit raconte l’histoire d’une Française d’origine chinoise qui fait face à des impasses amoureuses entre Paris et Chengdu. Le film se veut un trip dramatique et introspectif sur les relations hommes/femmes et la ligne morale peut occasionnellement s’y rattacher. En espérant que ça ne te rappelle pas trop ta vie personnelle. C’est les 2 et 3 septembre que ça se passe!
 
Les films viennent d’un peu partout à travers le monde et sont présentés en version originale, mais ils sont tous offerts avec des sous-titres français ou anglais. T’auras donc pas besoin d’utiliser google translate à chaque réplique. Un véritable conte de fée, n’est-ce pas?

Si tu veux plus de précisions sur les films, la grille horaire et les lieux de présentation, tu peux TOUT trouver sur le site officiel du FFM ou encore sur la page facebook de l’évènement qui tient les infos à jour.

Ça commence jeudi, ramasse tes ami(e)s !

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