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Juliette Lewis : du rock, de la sueur et des dances moves déchainés
Crédit: Roxane Trudel

Théâtre Fairmount, vendredi, Juliette Lewis.

Je mentirais si je disais qu’il n’y avait pas une partie de moi qui vivait un moment assez fan, parce que Le sapin a des boules et Natural Born Killers sont synonymes de moments très marquants dans ma vie (pas exactement à la même époque, on s’entend), pis aussi, t'sais, Hollywood. Reste que la jolie actrice de 43 ans nommée aux Oscars a réussi avec les années à se forger un cult following avec sa musique rock bonbon un peu forte.

Crédit photo : Roxane Trudel

 
Lewis a semblé se faire plaisir avec cette tournée; on va se le dire, il n’y a pas eu TELLEMENT d’action côté nouvelle musique à l’exception du single un peu ordinaire Hello Hero lancé un peu plus tôt cette année. Les derniers efforts musicaux de la chanteuse remontent en fait à 2009 alors qu’elle sortait en solo l’album Terra Incognita, une première fois sans son band, Juliette and the Licks.
 

Crédit photo : Roxane Trudel
 

Pis ça? Tout le monde au Fairmount se contrefoutait de ces détails-là ; l’important c’est que la fille était dans place. La foule, qu’on qualifiera d’éclectique pour y aller mollo, y allait généreusement de ses franges, de son cuir et de ses mains en signe de heavy métal (?), puis la chanteuse est finalement montée sur scène, plumes, bandana et make-up ready : LE kit. Le kit aussi qu’on se demandait si ça fittait pas un peu dans la catégorie d’appropriation culturelle, mais bon, on est rock n’ roll où on l’est pas.

 

Et là le show est parti. Écoute, Juliette Lewis, c’est pas mal la générosité même. Il y en a plein des artistes qui se donnent, qui se pitchent partout, qui se retrouvent étendu de tous leurs longs par terre à faire la crevette, mais somehow, elle, s’était mieux.  Plus dévouée, plus authentique. Peut-être à cause de la salle relativement petite ; c’était loud ET intime.
 

Crédit photo : Roxane Trudel

 
La musicienne a tout donné en enchaînant ses quelques succès dont Hot Kiss, Hard Lovin’ Woman et Smash And Grab, avant de se gâter et de nous donner sa version de Whole Lotta Love de Zeppelin et Proud Mary de Tina Turner. Lewis a d’ailleurs surpris par la qualité de sa voix, rock, projetée et percutante oui, mais juste et avec même, ma foi, quelques envolées vocales bien placées. Eh ben!

Crédit photo : Roxane Trudel

 
Juliette Lewis, c’est aussi le paradis de la photo. Pourquoi on n’était que 3 ou 4 à faire des clichés avec autre chose qu'un iPhone, je comprends juste pas. Elle regarde, elle pose. Si t’as une caméra dans les mains, c’est garanti qu’elle va te donner la shot qu’il te manque. J’ai même fini avec un moment assez surréaliste, le front collé sur le sien. What. Just. Happened.
 
Bref, ça s’est terminé et j’avais chaud. Je ne m’attendais pas à autant. De quoi ? C’est difficile de mettre le doigt dessus, mais y’en avait beaucoup et c’était beau.

 

Crédit photo : Roxane Trudel
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