Aller au contenu
Les 5 pièces de théâtre à ne pas manquer en avril
Crédit: Capture d'écran Théâtre Duceppe

Autre signe que le printemps est officiellement entré dans nos vies, les programmations théâtrales tirent à leur fin, les unes après les autres. Néanmoins, quelques théâtres ont encore de petits bijoux à nous offrir en avril.

Tous ceux qui ont déjà travaillé dans un café auront l’occasion de comparer leur expérience avec celle des personnages de Starshit (Théâtre d’Aujourd’hui, 5 au 23 avril), une entreprise où le simple fait d’être employé est un privilège, voire une raison de vivre. Écrit par Jonathan Caron et Julie Renaut, le texte égratigne la société de performance et le capitalisme qui broie les jeunes travailleurs payés 10 piastres de l’heure.

Dans un tout autre registre, Guylaine Tremblay fera son retour au théâtre après des années d’absence en jouant dans Encore une fois, si vous permettez (Duceppe, 6 avril au 14 mai). Elle prendra les traits de Nana, la célèbre mère de Michel Tremblay, que l’auteur fait revivre en cinq tableaux. Cinq périodes choisies sur dix ans de complicité qui grince, de fous rires qui décapent et d’affection qui enveloppe. Une mise en scène de Michel Poirier.

Si vous êtes aussi amoureux d’Anne-Élizabeth Bossé qu’on l’est depuis des années, vous serez ravis de la retrouver dans Unité Modèle (Théâtre d’Aujourd’hui, 12 avril au 7 mai), aux côtés de Patrice Robitaille. Issus de l’esprit du dramaturge Guillaume Corbeil, deux représentants immobiliers imaginent les saynètes de vie parfaite qui se dérouleront dans les condos/maisons qu’ils vendent à la chaîne, jusqu’au jour où l’engrenage déraille.

Un photographe archive le baiser d’un couple pendant une émeute. Un photojournaliste capture le portrait d’un enfant qui meurt de faim, avant de s’enlever la vie. Une femme enlace la pierre tombale d’un amour perdu. Une fillette devient le symbole d’une génération avec une fleur dans les mains. Une image se transforme aux quatre coins du monde. Cinq photos que nos yeux connaissent, sans se douter de l’histoire qu’elles révèlent. Cinq clichés au cœur du récit de Photosensibles (Théâtre Prospero, 6 au 23 avril).

Alors qu’il fascine les foules de l’Usine C en prenant les traits du marquis de Sade dans Quills jusqu’au 6 avril, Robert Lepage fera certainement parler de lui plus tard dans le mois, alors qu’il jouera au TNM dans 887 (26 avril au 21 mai). Les trois chiffres mis ensemble forment le numéro civique de la maison de la Vieille Capitale où a vécu Lepage de 1960 à 1970, une période où il quittait l’enfance au profit de l’adolescence et durant laquelle la province repliée sur elle-même devenait nation. La petite histoire d’un grand créateur et de son époque.

Plus de contenu