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Les ex-ministres libéraux Nathalie Normandeau et Marc-Yvan Côté arrêtés pour corruption, fraude et d’abus de confiance
Crédit: Capture d'écran Youtube
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a amené au poste sept personnalités de la politique québécoise dans les régions de Québec, Montréal et Charlevoix. La liste comprend Nathalie Normandeau, Marc Yvan Côté, Bruno Lortie, Mario Martel, France Michaud, Ernest Murray et François Roussy.

Des chefs de complot, de fraude, d'abus de confiance et de corruption de fonctionnaires heurtent par conséquent ces ex-politiciens du PLQ et du PQ selon La Presse. Toutefois, les « têtes d’affiche » de ces arrestations sont principalement libérales.

À cette heure, aucune arrestation n'a été confirmée par le service des relations avec les médias de l'UPAC. Néanmoins, une conférence de presse du commissaire, Robert Lafrenière, aura lieu dans quelques minutes à Montréal.

On se rappellera que l’enquête Joug traitait le financement du PLQ, des événements privés à Québec où l'ex-ministre Nathalie Normandeau, son chef de cabinet Bruno Lortie et l'ex-ministre Marc Yvan Côté avaient joué un rôle important.

Pour ce qui est de l’enquête Lierre, elle concernait des intervenants du PQ. À la Commission Charbonneau, un employé du bureau de comté de Pauline Marois, Ernest Murray avait dû se justifier sur le financement de son parti. 

Les motifs derrière l'arrestation de l'ex-politicienne et maintenant animatrice de radio de Québec, Nathalie Normandeau, ne sont pas encore dévoilées.  Elle avait comparu en juin 2014, durant les audiences de la fameuse Commission Charbonneau. Son nom avait auparavant fait surface lors de quelques témoignages entendus à cette Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction.

On se souviendra également, au lendemain de son témoignage à la Commission Charbonneau, que Nathalie Normandeau avait affirmé avoir subi « un immense préjudice » et croyait avoir réussi à redorer son image. L'ex-ministre libérale déplorait que son nom ait été associé à plusieurs reprises à des firmes et à des individus accusés de collusion, de corruption et de financement politique illégal, sur la base d'allégations. Voyez la vidéo ci-dessous, c'est que du propre!

 

Également, d'un point de vue plus comique, c'est le moment parfait pour redécouvrir ce sketch diffusé au cours du Bye Bye en 2014 concernant la commission Charbonneau.