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Infiltrations d’eau à la station Beaubien quelques mois après les rénovations
Crédit: Wiki Commons

La station de métro Beaubien, à peine rénovée, souffre déjà d’infiltrations d’eau. Seulement quelques mois après le chantier de 4,3 millions qui avait causé sa fermeture durant une période de quatre mois, la Société de transport de Montréal a dû déléguer des équipes sur place dans l’intention de repérer la provenance de l’eau qui s’écoule sur les usagers.

En effet, beaucoup de personnes ont eu la vilaine surprise de remarquer, mercredi soir, que de l’eau tombait du plafond de la station Beaubien. Dans un article paru sur La Presse, un témoin raconte au journaliste que « c’était comme un filet d’eau s’échappant d’une douche ». On peut remarquer, sur des photos publiées sur les réseaux sociaux, une accumulation d’eau sur les escaliers roulants.

Cette infiltration est d’autant plus surprenante puisque la station Beaubien, localisée dans le secteur de Rosemont-La Petite-Patrie, a fait l’objet de travaux majeurs l’été dernier. Du 4 mai au 30 août, la station a été fermée temporairement durant quatre mois. Le chantier visait surtout à installer une « nouvelle membrane d’étanchéité au niveau de l’édicule ». On avait également le mandat de restaurer « certaines canalisations de drainage, bassins et pompage », précise le contrat.

La Société de transport de Montréal (STM) est consciente de l’inconvénient et travaille à le résoudre. D’après  la porte-parole de la STM,  Amélie Régis, il est encore trop tôt pour savoir ce qui cause cette fâcheuse infiltration d’eau. Toujours selon l’article de La Presse, des ingénieurs et des techniciens ont été dépêchés sur les lieux pour évaluer la situation et trouver une solution.  À noter que la STM est encore sous garantie pour ces travaux.

Parmi les hypothèses considérées, la STM est à vérifier si l’infiltration pourrait avoir été provoquée par « les conditions climatiques de fonte des neiges ou des embâcles ». Un « embâcle », c’est-à-dire une accumulation de glace, pourrait avoir rompu le déversement régulier des eaux et entraîner l’infiltration.

La Société de transport ajoute que les travaux d’étanchéité accomplis l’été dernier touchaient uniquement une partie de la station, autrement dit les puits de lumière et le support de la toiture.
Le chantier, au coût 4,3 millions, qui devait se terminer vers la fin janvier, n’est pas encore totalement terminé. Ceci étant dit, les travaux à effectuer ne touchent pas le fonctionnement de la station, assure la STM, étant donné qu’il s’agit simplement d’aménagements paysagers.

La STM ne chôme certainement sur la gestion de crise concernant les travaux dans les stations de métro. On se souvient encore des magnifiques murs «botchés» de la station Berri-UQAM
 

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