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T​op 5 des pires aspirants à la présidence américaine
Crédit: Johana Laurençon

En attendant les conventions nationales des républicains et des démocrates de juillet prochain, qui détermineront les candidats officiels à la prochaine présidence américaine, NIGHTLIFE.CA te propose son top récréatif des cinq PIRES aspirants. 

5 : Ted Cruz 

Crédit : Gage Skidmore / Wikimedia

Supporté par le Tea Party, la frange la plus radicalement à droite du parti républicain, ce sénateur incroyablement ultraconservateur du Texas n’a rien de très rassembleur, d’autant plus qu’il est né à CALGARY.

Contre l’avortement et pour la peine de mort, cet ancien AVOCAT, qui hélas plaidait devant la cour en bottes de cowboy, est également un paradoxe sur deux pattes : il a déjà admis détester passionnément les AVOCATS, alors qu’il est lui-même le sénateur d’un état où la GUACAMOLE règne.

Pire encore, ce faux Texan aux origines cubaines a comme film préféré La Princesse Bouton d’or. De quoi réduire en miettes son image de radical/extrémiste du parti qui, jusqu’à maintenant, le tenait en vie dans les sondages.

4 : Hillary Clinton 

Crédit : Hilary for Iowa / Wikimedia 

L’ancienne Première dame des États-Unis n’est rien de moins que le chaînon manquant entre Pauline Marois et Mario Dumont, ce qui veut dire qu’en plus de s’accrocher désespérément à son rêve d’atteindre le pouvoir, elle change de fusil d’épaule comme une girouette.

Ancienne républicaine anti-mariage gay, l’actuelle favorite à l’investiture démocrate est, depuis presque trois ans, en faveur de l’union entre personnes du même sexe. Rien de trop étonnant toutefois, considérant qu’elle aurait peut-être elle-même déjà tenté des expériences lesbiennes, selon ce qu’affirme délibérément l’ancienne Miss Arkansas.

Débauchée sur les bords, cette récipiendaire d’un Grammy serait également pas pire pour partir sur la brosse, selon ce qu’on déduit d’un concours de calage de vodka qu’elle aurait gagné contre John McCain en 2008.

Bref, rien de trop rassurant pour l’Américain moyen.

 
3 : Marco Rubio 
Crédit : Michael Vadon / Flickr

Le sénateur de la Floride est DE LOIN le plus thug de tous les candidats à l’investiture républicaine. Élevé par un père barman, le politicien aux origines cubaines est un grand fan avoué de hip-hop américain, et particulièrement de 2Pac, figure emblématique de la côte ouest. Un paradoxe difficilement défendable pour un politicien de la côte est…

Ayant comme films préférés des apologies du gangstérisme comme Godfather et Pulp Fiction, Rubio perpétue également les clichés du bad boy dans sa vie personnelle puisqu’il a marié une ancienne cheerleader des Dolphins de Miami.

Pire encore, sa première job à vie consistait à construire des cages pour oiseaux exotiques, signe inéluctable qu’il prophétisait déjà son avenir derrière les barreaux.

2 : Bernie Sanders 

Crédit : Static Flickr

À 74 ans, Sanders serait le plus vieux président à être assermenté de l’histoire des États-Unis et donc, possiblement, le premier depuis Kennedy à mourir en exercice, ce qui aurait comme effet de monter d’un cran le degré d’hystérie collective des Américains, déjà bien élevé.

Et faut dire que Sanders n’a rien fait pour se ménager durant sa longue carrière. Avant de se lancer en politique, le plus socialiste des démocrates a tour à tour été cinéaste, écrivain, charpentier, juif et musicien folk.

Incapable de prendre une pause, le sénateur du Vermont a même réussi une incroyable prouesse en 2010, en prenant la parole pendant HUIT HEURES ET DEMI au Sénat afin de protester contre les hausses de taxes initiées par Bush. Il va sans dire qu’en ces terres originelles et sacrées du fast-food, personne n’aura le courage et la patience d’écouter d’aussi longs discours.

1 : Donald Trump 

Crédit : Flickr

Sans surprise, on retrouve le magnat de l’immobilier/ancien animateur de télé-réalité au sommet de ce palmarès.

Multipliant depuis plusieurs mois les citations scandaleuses (celle faisant référence à la cocufication d’Hilary Clinton en tête) et les promesses incroyables (notamment celle visant à refiler aux Mexicains la facture de l’édification d’un mur pour séparer leur pays des États-Unis), le candidat à l’investiture républicaine aborde la politique comme il aborde la lutte (l’une de ses principales passions), c'est-à-dire en criant de la marde et en sacrant des coups bas.

Reste que sa seule performance en WWE (lors d’un ridicule combat de milliardaires) n’a rien de bien impressionnante et ne lui a pas permis d’obtenir le respect des fans de lutte, qui l’ont largement hué lors de son intronisation controversée au WWE Hall of fame.

Gageons qu’il aura droit au même accueil national si jamais, par malheur, il est élu président le 8 novembre prochain.

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