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5 expos à (re)découvrir pendant le temps des fêtes!
Crédit: Cildo Meireles, "Insertions into Ideological Circuits: Coca-Cola Project" (1970)

Les fêtes, ça rend gras. Un bon moyen d’être moins gras, c’est de marcher un peu. Marcher un peu sans rien regarder, c’est plate. Marcher un peu en découvrant une exposition, c’est trop top! Dans l’esprit des fêtes, Nightlife.ca est «full» gentil et recense pour toi quelques expositions qui méritent que tu y dépenses ton surplus calorique.
 

1. Imagine Brazil
(DHC/ART)

Paulo Nimer Pjota //  Eduardo Ortega // Collection Astrup Fearnley

Quoi de plus gris que l’hiver? La Chine communiste. Bon, bravo, tu gagnes. Mais reste que l’hiver, c’est pas mal gris. Donc, quand t’auras fini de faire ta «smatte», tu pourras te rendre chez DHC/ART, dans le Vieux-Montréal, pour une cure de non-gris, et visiter leur expo Imagine Brazil. Concept pyramidal, où des artistes invitent des artistes qui invitent d’autres artistes; le tout dans l’optique de découvrir les multiples facettes de l’art contemporain brésilien. Une bonne dose de couleur et de samba, pour faire passer les «sets carrés» et l’overdose de rouge et vert.
 

2. Latitude anthropique de Pascal Caputo
(Galerie Dominique Bouffard)

Pascal Caputo – Latitude anthropique (Photo: Guy L'Heureux)

Avec Pascal Caputo et son œuvre, nous sommes toujours au soleil, mais un soleil dystopique, un soleil de désastre qui éclaire l’aspect vengeur de la nature, lorsqu’elle se déchaîne contre l’homme. Regroupant installations, sculptures et tableaux, nous sommes en présence d’un art extrêmement compact, où le volet conceptuel ne cède en rien au talent brut de l’artiste. Une exposition chargée qui semble vouloir mettre l’accent sur ces absences minuscules qui prennent une ampleur démesurée lorsqu’on les remarque.
(À noter les heures d’ouverture: 22 & 23 décembre, de 10 h à 17 h // Du 26 décembre au 4 janvier: sur rendez-vous seulement)
 

3. A plastic bag, A green umbrella and an aeroplace tracing a line in the sky de Valerie Kolakis
(Galerie Donald Browne)


Née en Grèce, mais résidant à Montréal, Valerie Kolakis est une artiste accomplie qui s’interroge sur des thèmes très actuels, à savoir: la migration, le déplacement et le changement. Explorant l’espace offert par la galerie à l’aide de matériaux bruts, Kolakis se questionne sur notre rapport au vide, sur le sentiment d’appartenance, et l’oppression quotidienne exercée par les lieux qui nous entourent. Un travail épuré, où ce qui n’est pas est tout aussi suggestif que ce qui est.
 

4. L’architecte, autrement
(CCA)

 
Une trousse de Pidgeon Audio Visual : « Technology Is the Answer But What Was the Question? » de Cedric Price. 1979. CCA © Pidgeon Digital/World Microfilms Publications

Le Centre canadien d’architecture présente une exposition mettant l’accent sur la capacité de la discipline architecturale à s’interroger sur les problématiques sociales propres à l’époque. Privilégiant l’œuvre de groupes et de collectifs, le travail mis en valeur est le fruit d’une combinaison d’expériences mises en commun dans le but d’atteindre le meilleur résultat possible. Une ode au labeur collectif et à la collaboration. C’est plus de 700 documents qui sont mis à la disposition du visiteur, qui en apprend ainsi un peu plus sur les méthodes de travail de ceux, et celles, qui façonnent l’espace qui nous entoure.
 

5. La bibliothèque, la nuit
(BAnQ)


Afin de célébrer son 10e anniversaire, la BAnQ s’est attachée les services de Robert Lepage et de sa boîte Ex Machina, afin de pondre l’exposition virtuelle La bibliothèque, la nuit. Coiffé de lunettes d’immersion virtuelle, le visiteur explore 10 bibliothèques réelles ou légendaires, guidé par la voix de l’essayiste Alberto Manguel, dont l’ouvrage La bibliothèque, la nuit a servi de catalyseur à la démarche. Sarajevo, l’Alexandrie antique et le sous-marin du capitaine Nemo sont quelques-uns des lieux que la BAnQ vous propose de découvrir. Un must pour les amoureux de la lettre et les friands de nouvelles technologies.

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