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Le Best Of de Normand L’Amour
Crédit: Facebook - Normand L'Amour Le Vrai

Le parcours et le succès de Normand L'Amour sont uniques au Québec. Personne, même pas la Famille Daraîche, n'est arrivé à enregistrer autant de chansons et d'albums que le phénomène de Sorel-Tracy.

Vendant d'abord ses cassettes en faisant du porte-à-porte, le chanteur a ensuite été pris sous l'aile du maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, qui l'a aidé à financer sa production. En 1998, Normand L'Amour prend son envol, en grande partie grâce à La fin du monde est à sept heures, émission phare de Marc Labrêche présentée à feu-TQS, où il fait la météo d'une incroyable façon. 
 

Grâce à ses chansons humoristiques pour le moins décalées et sa personnalité attachante, il devient rapidement un favori du public de l'émission, qui réclame sa présence à répétition. Sa cassette C'est pas possible devient rapidement un hit, et Normand est même nommé à l'ADISQ l'année suivante dans la catégorie Album humour de l'année. Invité sur tous les plateaux, notamment à Piment Fort, il ne cesse de clamer que c'est Dieu lui-même qui lui envoie l'inspiration pour ses chansons.
 

Les années 2000 sont très productives pour le chanteur, qui s'installera au défunt Madrid (restaurant mythique sur la 20, entre Montréal et Québec) pour vendre ses albums et, également, pour propager la Bonne Nouvelle de Dieu. En une décennie, il enregistre une quantité innombrable de chansons – plus de 200 albums en date de 2012, selon Wikipedia.

Beaucoup de personnalités québécoises ont souligné sa mort sur les réseaux sociaux hier. Même s'il ne s'est jamais catégorisé lui-même d'humoriste, il a, à une époque, redéfinit la chanson humoristique québécoise, en lui insufflant à la fois une touche absurde et touchante. Sans le vouloir, il a su inscrire son nom aux côtés d'autres figures de l'humour décalé de la fin des années 1990 comme Bruno Blanchet, Crampe en masse et Les Chick'n Swell.
 

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