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Un retour à la grève dès demain à l’UQAM?
Crédit: Wikimedia / Libre de droits

L’Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’Université du Québec à Montréal (AFESH-UQAM), qui représente plus de 5000 étudiants, se prononcera demain en faveur ou non d’une grève étudiante.

Cette assemblée générale de grève tire ses origines du printemps dernier, selon ce qu’on peut lire sur le site de l’association étudiante. Lors d’une assemblée le 13 mai dernier, un mandat stipulait «qu’une assemblée générale de grève se tienne (…) dans la semaine du 8 septembre dans le cas où le rectorat profiterait de l’été pour procéder à des expulsions».

Or, «Justine Boulanger, l’une des deux étudiant-es siégeant au Conseil d’administration de l’UQAM (NDLR : l'une des plus hautes instances décisionnelles), a été expulsée lors de sa convocation en juin pour des actes qu’elle n’a pas commis». Selon un article de Radio-Canada paru en mars dernier, ces actes seraient liés à des «levées de cours et à des activités d'association étudiante et syndicale» datant de 2014.

L'UQAM calme le jeu

Ainsi, les étudiants de l'AFESH-UQAM devront se prononcer demain sur une grève qui ne bénéficie pas, pour l'instant, d'un mouvement étudiant d'envergure. 

De son côté, l’UQAM ne s'inquiète pas trop des activités de mobilisation étudiante, en cette rentrée. «La grève est pour le moment hypothétique. On prendra des mesures en temps et lieu», a dit mercredi la porte-parole de l’UQAM, Jenny Desrochers, selon Métro.

Rappelons qu'au printemps dernier, plusieurs dérapages avaient eu lieu, principalement le 8 avril, quand 22 personnes ont été arrêtées pour avoir pris possession du pavillon Judith-Jasmin. À plusieurs égards, les décisions du recteur Robert Proulx avaient été contestées.
 

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