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Une pétition signée par plus de 8500 personnes contre les vignettes mensuelles de Ferrandez
Crédit: Fabienne Legault

Changement de cap dans l’histoire de la pétition Non Monsieur Ferrandez, visant notamment à supprimer une bonne partie des vignettes de stationnement mensuelles mises en place pour les travailleurs en mai dernier. Après avoir dit, hier, par l’entremise de son directeur de cabinet qu’il allait prendre le temps d’analyser la pétition, le maire du Plateau ne la lira finalement même pas, selon ce que rapportait TVA Nouvelles vers 11h ce matin.

MISE À JOUR IMPORTANTE (16h00) : Le directeur du cabinet Joël Simard-Ménard nous a toutefois écrit pour nous dire que l'information était erronée. À 1h14 dans cette vidéo, qui retransmet le conseil de mardi soir, le maire semble ouvert à la pétition. TVA Nouvelles a, depuis, rectifié le texte qu'il avait fait au préalable. 

La raison? Une éventuelle nouvelle politique de la Ville de Montréal viendrait possiblement retirer la gestion des vignettes aux arrondissements. Au courant de cette situation, le maire a choisi de ne pas lire la pétition, tout en affirmant qu'il accepterait quand même le document, selon ce que rapportait TVA Nouvelles vers 11 heures ce matin, en citant le porte-parole de la pétition, Jean-Pierre Szaraz.

Vignettes et sens uniques qui nuisent aux commerces

En plus de demander le retrait de 500 vignettes de stationnement, notamment en raison d’un prix trop élevé (1200$ par année) et d’une nuisance à l’achalangage commercial et à la viabilité des commerces, les signataires de la pétition «souhaitent l'annulation des sens uniques instaurés sur les rues Fabre et Marquette», qui nuisent aux commerces.

Ne reculant devant rien, Szaraz continuera de faire signer la pétition afin de «maintenir la pression».

Si, d’un côté, on peut comprendre que le maire d’arrondissement veuille favoriser le quotidien des travailleurs du Plateau tout en s’assurant d’obtenir une redevance, on ne peut comprendre qu'il rejette du revers de la main un ras-le-bol collectif d’envergure comme celui-ci.

Après tout, la politique de la Ville de Montréal à ce sujet est encore inconnue, et Ferrandez doit, quoi qu’il en soit, être à l’écoute de sa population.

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