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​9 activités économiques à faire en période de récession
Crédit: Fabienne Legault

On apprenait ce matin que le Canada entrait en récession. Pour vous aider à traverser cette période économique difficile qui touchera L’ENSEMBLE des citoyens du pays, NIGHTLIFE.CA vous propose 9 activités qui donneront un break (ou presque) à votre portefeuille.

Aller louer ses films à la bibliothèque
On l’oublie souvent, mais la BAnQ offre beaucoup plus que des manuels de 3500 pages sur l’histoire de l’Empire ottoman. Au 4e étage, on peut arpenter les rangées de DVD et se gâter solide. Oubliez donc les frais de bande-passante de NetFlix et les locations à 5,21$ des deux seuls clubs vidéo restants, allez plutôt profiter de la sélection de films de 1996 de votre bibliothèque préférée.

Crédit : Wikimedia

Développer des nouvelles recettes de ramen
À quatre paquets pour 1$ au Dollarama, les soupes ramen sont culturellement le meilleur deal alimentaire. Par contre, manger du sel avec des pâtes instantanées peut parfois tomber sur le cœur. C’est pourquoi vous devez redoubler d’originalité et développer des nouvelles recettes exploratoires. N’hésitez pas non plus à en servir à votre animal de compagnie.

Prendre une marche dans des endroits moins touristiques
Prendre une marche, ça coûte rien, donc c’est économique. Reste qu’on trouve tout le temps le moyen de vouloir acheter de quoi pour pimenter sa promenade. Histoire de ne pas éveiller les tentations, oubliez le Mile-End et le Plateau, et allez prendre une bonne marche santé dans le charmant Montréal-Est. Aperçu de ce qui vous attend :
Crédit : Static Flickr 

Faire vos teintures à la maison
Qui dit récession, dit inévitablement la fin des coupes de cheveux chez Panache à 88$. À la place, on va faire un tour chez Pharmaprix et on se pogne une teinture L’Oréal Paris couleur vibrante multi-facettes. Idéalement, essayez de pas vous arranger pour ressembler à ça :
Crédit : Deviant Art / Montage: Fabienne Legault

Aller souper chez ses parents plus souvent
En période de récession, c’est le temps de se rassembler en famille et de triper ensemble à jouer neuf parties de Skip-Bo par soir. Histoire de joindre l’utile à l’agréable, on en profite pour se faire gâter culinairement par la parenté qui, en plus de vous avoir nourri cinq fois trop le soir même, va probablement vous donner de la bouffe pour les trois prochaines semaines à venir.
Crédit : Wikimedia

Développer de nouvelles passions comme l’origami
Ceux qui font de l’origami ont toujours eu l’air de triper leur vie avec pas grand-chose. Seul hic : le papier d’origami peut parfois coûter cher. C’est pour ça qu’on vous conseille de vous adonner à cette activité plaisante avec un paquet de feuilles DE QUALITÉ à 2,25$ comme celui-ci :

Crédit : Scolart

Aller voir des shows dans le métro
Les mélomanes montréalais savent qu’aller voir des shows plusieurs fois par semaine, ça revient cher, même si on essaie de se cacher dans les toilettes de L’esco entre 8 et 9 heures pour éviter de payer l’entrée. Pourtant, des musiciens de métro très talentueux, comme le gars qui joue de la flûte sur des échasses, donnent des spectacles CHAQUE JOUR. Écoutez-les pendant 2 heures avec une gourde alcoolisée à la main et préparez un petit 2,25$ pour le don de bienfaisance.

Mention à Jocel’Hein, défunt musicien étoile du métro Henri-Bourassa qui enjolivait notre quotidien au tournant des années 2000.

Profiter du wi-fi gratuit
Même avec un bon forfait, un abonnement Internet peut facilement coûter 35-40$ par mois. Ça revient cher en période de récession. Coupez ça pour de bon et allez plutôt profiter des réseaux sans-fil de la métropole. Sinon, allez téter votre café filtre pendant cinq heures au Mcdo le plus près de chez vous – ce qui devrait aller de soi si votre succursale ressemble à quelque chose d’aussi nice que ça  :
Crédit : Wikimedia

Récupérer les restes de bière
Les sorties dans les bars à répétition coûtent cher, même si vous perdez votre fin de semaine au Bistro de Paris. Truc simple mais efficace : acheter un bock de bière puis ramasser avec votre main les restes de liquide tombés sur le bar et sur les tables durant la soirée. À première vue dégueulasse, ce truc/rituel étudiant prendra tout son sens plus les heures avanceront. Anyway, ça peut pas être pire que de boire du Caballero.

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