Aller au contenu
4 activités à ÉVITER durant les vacances de la construction
Crédit: Flickr / Photo libre de droits

Les listes d’activités estivales à faire et autres guides vacanciers convenus se multiplient depuis quelques jours. Afin de faire la part des choses, NIGHTLIFE.CA vous met en garde face à quatre activités qui, à première vue tentantes (ou presque…), pourraient s’annoncer désastreuses.

Les glissades d’eau
Les toboggans aquatiques sont amusants, bien évidemment. Le problème : les files d’attente de 450 mètres, qui sévissent durant les deux dernières semaines de juillet. Ainsi, on assiste à des glissades aux bassins surchargés, qui passent proche de déborder lorsqu’un génie au poids plus imposant décide de se lancer à une vitesse effrénée sans trop avoir regardé son lieu d’atterrissage au préalable. Découragés par les files interminables et les élans de sueur chroniques qui en émanent, vous allez finir par perdre votre après-midi dans la piscine à vagues à tenter de vous lancer dans une vague d’un pied de haut entre deux enfants de 9 ans et demi. Reste que, si vous trouvez un endroit avec des glissades aussi cool que ça, hésitez pas.
Static Flickr / Photo libre de droits

La plage d’Oka
C’est un classique qu’on fait l’erreur de réessayer trop souvent. La plage d’Oka devrait rester dans nos souvenirs, point final. Dans ces moments très achalandés, cet endroit est tout simplement invivable, notamment en raison de l’incroyable faune qui y siège. Entre filles trampstampées aux maillots léopard et garçons coorslightés au chest proéminent, Oka devient un repaire d’habitués qui prennent totalement le contrôle de la place. En plus, avec sa profondeur d'environ neuf centimètres, l’eau n’est pas plus invitante qu’il faut. À la place, renseignez-vous sur la crise d'Oka. Plus édifiant.

Kanehsatake, 270 ans de résistance par Alanis Obomsawin, Office national du film du Canada

 

La cour alimentaire du Carrefour Laval
En temps de pluie ou de chaleur extrême, les gens en vacances, qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de rester en ville, se réfugient dans des endroits commerciaux climatisés pour assouvir leurs pulsions mercantiles. Ainsi, le Carrefour Laval devient presqu’aussi rock and roll qu’un 23 décembre. Grande foire de restos wannabe fancy aucunement abordables, la cour alimentaire (ou «espace gourmet», pour les fines bouches) est le refuge ultime des magasineux qui, faute d'alternative, n'ont pas le choix de payer un pita gyro à 9,75$. En plus, depuis son virage huppé d'il y a quelques années, la cour alimentaire est amputée de son classique : le Kojax. Au moins, il nous reste la succulente succursale Sainte-Catherine Ouest.

 
Un après-midi au Shell
Voilà une activité qui, indépendamment des vacances de la construction, s'avère tout le temps pas mal plate. En gros, imaginez-vous passer plusieurs heures en ligne, assis sur votre chaise de patio, dans un décor insipide de la sorte.
Geograph.org / Photo libre de droits

À ceux qui seraient tentés par l'expérience : bonne chance et, surtout, bon courage!

Plus de contenu