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Les autobus de la STM pourraient bientôt rouler à plus de 18 km/h
Crédit: Fabienne Legault

Conscient que la vitesse moyenne des autobus de la Société de transport de Montréal (STM) en service actif se situe autour de 18 km/h, l’organisme Transport 2000 propose, aujourd’hui, des solutions précises et intelligentes dans le cadre d’un symposium.   

Intitulé Réduire le temps de déplacement des autobus urbains, le symposium de Transport 2000 présente «des solutions qui pourraient améliorer de 10 % la vitesse commerciale moyenne des autobus urbains d'ici cinq ans», selon ce que rapporte La Presse. Selon l’organisme, cette lenteur chronique, reliée en partie aux arrêts multiples des autobus, surtout durant les heures de pointe, constituerait «un frein à l’adoption de nouvelles habitudes de transport».

Trois solutions sont ainsi proposées :

–         La mise en place de circuits express «en parallèle avec des autobus locaux sur les lignes les plus achalandées durant les heures de pointe», pour reprendre les mots de La Presse. Ainsi, la moitié des autobus d’une ligne convoitée (comme la 55 Saint-Laurent, PAR EXEMPLE) seraient des «express» qui s’arrêteraient à un nombre restreint d’arrêts.

–         Des embarquements à toutes les portes d’autobus pour éviter la fameuse file d’entrée interminable. Les usagers pourraient, une fois à bord, «valider leur titre de transport sur des bornes de petite taille, à l'intérieur du bus, semblables à celles dans les gares de trains de banlieue». Ils seraient ensuite soumis à un contrôle aléatoire. Gageons que la STM ne serait pas nécessairement favorable à ce genre de méthode, considérant son offensive antifraude plutôt incisive depuis quelques années.

–         Des feux de circulation avec détection des autobus pour éviter l’attente après un long embarquement. Le but serait de prolonger un feu vert prioritaire afin que les autobus repartent «sans délai dès que l'embarquement est terminé».

Déjà au courant de ces idées depuis 2013, la STM doit maintenant prendre en compte plus sérieusement ce genre de méthode, et le symposium d’aujourd’hui s’annonce comme l’occasion parfaite pour poursuivre la réflexion.

Simples, ces solutions méritent qu’on s’y attarde avec rigueur. En fin de compte, ce sont les clients de la STM qui en bénéficieront.

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