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Agenda culturel: prendre une puff, une flopée de bons films et de belles expos!
Crédit: Fabienne Legault | Photo originale via damemagazine.com

Ouais, ouais, c’est les séries, mais tsé, y’a pas juste du hockey cette semaine. Des finissants en théâtre et en arts t’éblouiront avec le meilleur de leur travail. Du cinéma qui te permettra de revisiter les classiques. Du théâtre de haut calibre en rappel. De la danse en mode introspection. L’immanquable 420. Un peu de culture pour t’évader du duel Canadiens/Sénateurs si t’en ressens le besoin (Go Habs Go!).
 
Lundi: 420 represent. À 4:20 pm, rendez-vous sur la montagne (le mont Royal) pour fumer un joint. Après, t’es relax et t’as envie d'une activité à faire assis en mangeant? Kumiko, the Treasure Hunter est maintenant en salles. Ovni cinématographique qui fait dans l'humour noir. Au Japon, Kumiko trouve un VHS de Fargo, le regarde et est persuadée que le trésor laissé sous la neige par le personnage ensanglanté de Steve Buscemi est toujours là, n’attendant que d’être trouvé. Une chasse au trésor s’ensuit dans les States avec un enchaînement de péripéties improbables pour une fille qui ne connait rien à la langue de Shakespeare.

Pour un trip qui t’amènera plutôt sur un terrain de réflexion, le dernier film de Mathieu Denis, Corbo a également pris l’affiche le week-end dernier. Récit de la courte vie de Jean Corbo, portrait du Québec en 1966, le FLQ et la révolte. 
 
Mardi: Dernière semaine pour aller voir au Parisian Laundry l’expo de Carlos & Jason Sanchez, deux photographes montréalais qui font dans la photo narrative grand format aux penchants cinématographiques, style arrêt sur image en plein moment percutant (les deux gars travaillent aussi à la réalisation d’un film, ce qui explique les influences). Beau spectacle.
Carlos & Jason Sanchez, Masked (2007)
Et parlant de spectacle, il y a les finissants de l’École nationale de théâtre qui te présentent le leur: Électre + Oreste. Adaptation moderne qui n’en est pas complètement une des textes de Sophocle et d'Euripide, version travaillée par Sébastien David qui en signe aussi la mise en scène, le tout dans le décor d’une belle usine de charbon désaffectée au complexe New City Gas. Et côté cinéma, la Cinémathèque québécoise rediffuse à la demande générale P'tit Quinquin d’un réal qu'on aime bien, Bruno Dumont, qui délaisse ici la fable social lourde pour une approche plus légère.  
Répétition d'Électre + Oreste (Photo: Maxime Côté)
 
Mercredi: (Very) Gently Crumbling, exploration de l’univers freudien dans son concept de notre mort lente qu’on entame dès notre naissance. Univers dansant exploré par le chorégraphe Jacques Poulin-Denis et ses interprètes au féminin, à La Chapelle.
 
En même temps, Kim Dorland présente son premier projet solo de peinture à la galerie Antoine Ertaskiran: I've seen the future, brother. Beaucoup de couleurs sous forme de contrastes, de la mélancolie, de belles compositions, une vision d’avenir inspirée par un album de Leonard Cohen et sa chanson-titre, «The Future».
 
Kim Dorland, Exhaustion (2015)
 
Jeudi: Gilles Carle en mode Nouvelle Vague avec Le Viol d’une jeune fille douce. Les tourments de la jeune Julia Lachapelle enceinte d’un inconnu et de ses trois frères qui chercheront à obtenir vengeance pour l’honneur de leur famille. Rendez-vous à la Cinémathèque québécoise pour découvrir ce classique du cinéma québécois.

 
Question de tâter le pouls de notre relève côté arts visuels, la Galerie de l’UQÀM te présente le travail de ses finissants. Soirée de vernissage ce jeudi 22 avril (vernissage = alcool et bouchées gratis). Et enfin, il y a le retour à la Licorne de la pièce Tu te souviendras de moi avec Guy Nadon en avant-plan sur un texte de François Archambault et une mise en scène de Fernand Rainville. Histoire sur la mémoire qui s’effrite et le refus d’oublier. Pièce qui a reçu beaucoup d’éloges de la critique. Une deuxième chance de découvrir l’objet, donc, si tu l’as manqué au premier tour.
Tu te souviendras de moi (Crédit: Suzane O'Neill, 2014)

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