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​Après les BIXI, Montréal se prépare pour les VLS
Crédit: Fabienne Legault

Décidé à aller de l’avant avec les véhicules électriques en libre-service (VLS), Coderre proposera, ce matin, un appel d’intérêt international à cet effet.

Déjà implantés à Montréal, les systèmes d’autopartage Communauto et Car2Go pourraient bien voir arriver un adversaire de taille dans les prochaines années : le Groupe Bolloré qui, depuis 2011, gère Autolib, un système de VLS bien installé à Paris.

De passage en France il y a quelques semaines, Coderre «a rencontré à au moins deux reprises l'industriel Vincent Bolloré, qui dirige le Groupe Bolloré», selon un article de La Presse paru ce matin. L’appel d’intérêt international leur laisserait donc la porte ouverte.

Alors que l’entreprise montréalaise Communauto n’a actuellement que 30 voitures électriques de disponibles sur l’ensemble du réseau de la métropole, la compagnie allemande Car2Go, qui offre plus de 300 voitures en libre-service, n’a pas mis en place de voitures électriques à Montréal, malgré qu’elle l’ait fait dans trois autres villes.

Plusieurs exploitants pour éviter le monopole

Communauto compte toutefois répondre à l’appel d’intérêt. Par l’entremise de son responsable Marco Viviani, elle a dit «espérer que la métropole ne cherchera pas à avoir un seul exploitant, mais se contentera de faciliter la vie aux entreprises souhaitant offrir ce service», toujours selon La Presse.

Si Coderre veut lancer un appel d’intérêt en bonne et due forme, en ne privilégiant aucune compagnie d’emblée, Montréal ne peut que s’en sortir gagnante en bout de ligne. Il faut donc développer un système viable, qui n’encourage pas le monopole, tout en s’assurant de mettre en place un nombre de bornes de recharge adéquat.

Le système de voitures électriques en libre-service a fait ses preuves dans plein de villes occidentales. À Montréal maintenant d’emboîter le pas. 

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