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L’Esplanade de la Place des Arts complètement transformée d’ici 2018
Crédit: Courtoisie Place des Arts

Plus ou moins optimale dans son état actuel, l’Esplanade de la Place des Arts profitera d’un budget tout de même enviable de 34 millions de dollars pour être entièrement revampée d’ici 2018.

Parmi les réfections notables, un nombre important d’arbres sera ajouté un peu partout sur l’Esplanade. «Des érables, des sureaux du Canada et des lilas japonais» viendront ajouter de la diversité à la quarantaine de pommetiers déjà implantés, selon ce qu’on apprenait sur le site du 24 heures hier soir. Tout compte fait, il y aura 50% de plus d’arbres.

Notons également la construction d’une terrasse du côté de la rue Sainte-Catherine ainsi que d’un deuxième bassin avec des fontaines d’eau. Un immense escalier viendra remplacer les paliers actuels et ainsi donner un accès renouvelé au site par l’entremise de la rue Sainte-Catherine.

Toujours selon le même site, cette nouvelle esplanade effectuera aussi un lien avec la place des Festivals «grâce à l’ouverture du jardin des sculptures du Musée d’art contemporain», actuellement en attende d’une réponse du côté d’Ottawa.

Au-delà du 375e

La bonne nouvelle dans tout ça : les rénovations, malgré leur ampleur considérable, n’affecteront que très peu les festivaliers, qui pourront continuer de profiter de l’esplanade actuelle lors des Francofolies et du Festival international de jazz, par exemple.  

«On aurait pu bloquer l'Esplanade pendant deux ans, mais on a préféré leur garder un accès en partenariat avec eux», a déclaré Marc Blondeau, le président-directeur général de la PdA, hier en conférence de presse. «Nous pensons que ça respecte les Montréalais et leur amour des festivals.»

Fait encore plus surprenant : les réfections de l’Esplanade, qui ont débuté hier, ne sont pas directement en lien avec le 375e anniversaire de Montréal puisqu’elles seront entièrement terminées en 2018.

On peut donc voir, à travers l’administration municipale actuelle, un désir de faire rayonner la ville autrement que par des démarches improbables et des dépenses faramineuses pour souligner cet anniversaire frivole.

La ville continuera d’avoir des projets d’envergure après son 375e, et ça, c’est, en soi, une bonne nouvelle.

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