Aller au contenu
Agenda culturel: les sorties culturelles qui pétillent sous le ciel montréalais

Voilà une autre semaine culturelle bien lunée sous le signe du septième art et des arts visuels. La conjoncture de Mars dans la quatrième maison de Jupiter donne un kick d’enfer aux soirs de la semaine. Amalgamée à nos suggestions de sorties, pétillement culturel garanti sous le ciel montréalais!

Lundi: Le 22 février prochain, le Cinéma du Parc diffusera gratuitement la cérémonie des Oscars. En attendant, les projets nommés dans les catégories Meilleur court métrage d’animation et Meilleur court métrage de fiction sont présentés jusqu’à jeudi. Du côté de la série Cinema Politica à Concordia, Out in the Night présente l’histoire de quatre Afro-Américaines new-yorkaises injustement condamnées lorsqu’une altercation avec un homme homophobe tourne à la violence.

Plutôt envie de cuver tranquille les relents du Super Bowl? Le 42e Festival de la bande dessinée d’Angoulême vient de se terminer, nous laissant avec une magnifique sélection de BD à explorer. On t’invite à jeter un œil aux BD Building Stories (Prix Spécial du Jury), L’Arabe du futur (Prix du meilleur album) et Les vieux fourneaux, tome I (prix du public Cultura).

Mardi: Petit retour dans le temps avec l’expo Peut faire Mieux – Cahier d’exercices, pour laquelle 25 artistes québécois ont déconstruit et repensé de manières créatives le traditionnel cahier Canada Hilroy. À voir jusqu’au 22 février à la Maison de la culture Côte-des-Neiges. Pour ceux qui souhaiteraient s’enivrer d’un grand classique, Le Misanthrope de Molière s’anime à compter de ce soir sur les planches du Théâtre du Rideau Vert. François Papineau et Bénédicte Décary se donneront la réplique dans ce récit d’amour teinté d’orgueil et de courbettes royales.

Dans un registre évoquant davantage l’univers de 1984,  David Spriggs présente sa nouvelle exposition à l’Arsenal. PRISM plonge le spectateur dans le sentiment trouble de l’omniprésence invisible et de l’autorité dominatrice en neuf œuvres imposantes.

Mercredi: Le FNC se poursuit hors-saison avec ses projections commentées à la Cinémathèque. Cette semaine, La Nuit américaine, réalisé en 1973 par François Truffaut, sera commenté par Philippe Falardeau. Aussi, la Galerie Joyce Yahouda propose un trio intéressant. La relation de cause à effet est questionnée dans les dessins et les sculptures de Marc Dulude. Zipertatou, quant à lui, présente un univers fantaisiste dans une série d’hologrammes et de photographies au fini réaliste avec À la lueur de Bébé Lune. Et finalement, Inbal Hoffman propose Incubator, un intéressant time lapse d’art botanique.

Si tu veux être complètement flabbergasté par un show haut en couleur, la Tohu accueille le premier volet de la nouvelle tétralogie d’Ex Machina. Jeux de cartes aborde les symboles pour dépeindre le monde et explore le jeu de cartes comme un tribut de la culture arabe à l’Occident. La première suite présentée, Pique, s’enracine entre la Strip de Vegas et une base militaire du Nevada.

Jeudi: Si jamais l’envie te prend de ne pas te pointer à la machine à café et de vivre le jeudi matin le plus épique de ta vie, ramène ton complet-cravate et tes glow sticks au RAVE matinal Morning Gloryville Montréal. De 6h30 à 10h30 se succéderont DJs, massages, prestations de yoga acrobatique et bien plus encore au Loft Hotel, rue Sherbrooke. Inspiré de l’histoire du célèbre parc d’attractions new-yorkais Coney Island, Dreamland, présenté à l’Usine C, est un projet à la frontière de la performance et de l’installation. Architecture onirique et fables musicales se mélangent dans un dispositif où la machine et les patentes trônent en rois et maîtres.

Finalement, la touchante exposition de Sophie Calle, Pour la dernière et pour la première fois, débute ce soir au Musée d’art contemporain de Montréal.  À Istanbul, l’artiste relève par vidéo toute la poésie et le trouble de gens qui voient la mer pour la première fois et rapporte le récit de non-voyants racontant ce que leurs yeux ont vu pour la dernière fois.

Belle semaine culturelle!
Sophie Calle, Voir la Mer, 2011 © Sophie Calle / Adagp, Paris, 2015
Avec l’aimable permission de la Galerie Perrotin et de la Paula Cooper Gallery / Image: Caroline Champetier

Plus de contenu