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15 incontournables en théâtre et en danse pour affronter l’hiver montréalais!
Crédit: Le Guillaume Lambert Show de Sarah-Ève Grant

Quand les affres de la pluie verglaçante et du froid sibérien seront passées, vous retrouverez le goût de sortir et de vous précipiter vers les salles de spectacle. D’ici à ce que l’apocalypse québécoise se termine, jetez un coup d’œil à notre sélection d’incontournables de janvier et février, en théâtre et en danse.

Des millions d’adolescents à travers le monde ont lu Le Journal d’Anne Frank au cours des dernières décennies. Voilà que l’histoire tragique de la jeune juive, cachée dans un appartement secret avec sa famille et des amis pour échapper aux Nazis, sera présentée sur les planches (TNM, 13 janvier au 7 février).

L’auteur François Archambault s’est inspiré des réponses d’un psychologue, d’un généticien, d’une théologienne et d’un physicien des particules aux questions: Qui sommes-nous? D’où venons-nous? Où allons-nous? Découvrez ce qu’il en a tiré dans Le Dénominateur commun (La Licorne, 13 au 31 janvier).

La nouvelle création de Wajdi Mouawad s’inscrit dans le cycle de la famille: Sœurs est un solo joué par Annick Bergeron, qui défendra les rôles d’une médiatrice de conflits internationaux et experte en sinistre, qui libèrent une parole longtemps enfouie en elles (Théâtre d’Aujourd’hui, 13 janvier au 7 février). 

Danse Danse accueillera Ballet BC (Théâtre Maisonneuve, 22 au 24 janvier), qui présentera trois œuvres de chorégraphes reconnus du ballet contemporain européen. Quelque 18 danseurs seront à l’œuvre dans Petite Cérémonie (Medhi Walerski), A.U.R.A. (Jacopo Godani) et Walking Mad (Johan Inger).
Petite Cérémonie (Michael Slobodian)
Un spectacle classé 16 ans et +, une exploration du désir des personnages, des acteurs et de la population, une distribution composée de Céline Bonnier et Magalie Lépine-Blondeau, une mise en scène de Serge Denoncourt. Avez-vous besoin d’autres raisons pour aller voir Un tramway nommé désir (Espace GO, 20 janvier au 14 février)?

Tous les choix et les non-choix d’un couple seront exposés dans une suite d’univers parallèles pour former Constellations (La Licorne, 16 janvier au 13 février), une comédie romantique qui aborde de front l’amour, l’infidélité, la maladie, le temps et la mort.

Deux spectacles en une soirée au Studio-théâtre du Monument national (22 au 25 janvier). Le Guillaume Lambert Show, décrit par la créatrice Sarah-Ève Grant comme la mise en mort du personnage public et l’obsession d’être googlable. Et Ma Mère est un mâle alpha, une œuvre sur la logique implacable des rencontres humaines qui peuplent nos vies.

Propulsant les spectateurs en 2035, le Théâtre du futur lève le voile sur un territoire où le peuple québécois s’éparpille, pendant que les naissances chez les Premières Nations se multiplient! Absurdités, imitations et éclats de rire assurés, dans Épopée Nord (Salle Jean-Claude Germain, 27 janvier au 14 février).
Épopée Nord
Le rire – contagieux, nerveux, sarcastique, diabolique – fera se mouvoir cinq danseurs, qui seront galvanisés par une expression d’hilarité plus grande que nature. Sous la direction de Lisbeth Gruwez, décrite comme l’enfant terrible de la danse flamande, ils porteront le souffle de AH/HA (Usine C, 28 au 30 janvier).

Sylvain Émard veut exorciser nos peurs et nos doutes face à la folie ambiante, dans Ce n’est pas la fin du monde (Agora de la danse, 28 au 31 janvier). Pour ce faire, il dirigera sept interprètes qui refusent d’abdiquer, luttent et exultent.
 
Crue, la plume de Martin Crimp. Coup de poing, la mise en scène de Christian Lapointe. Attirante, l’analyse de la liberté individuelle. Surprenante, l’enveloppe musicale de Keith Kouna. Relevée, la distribution composée de David Giguère et Ève Landry. Dans la république du bonheur (Cinquième salle de la PDA, 19 au 28 février).

Deux bourgeois se livrent à une guerre de mots et d’amour dans Qui a peur de Virginia Woolf? (Duceppe, 18 février au 28 mars), une autre mise en scène de Serge Denoncourt, avec la présence impériale de Maude Guérin et de Normand D’Amour.

Six comédiens et un danseur s’entrechoquent et s’étreignent dans une chorégraphie construite avec muscles et sueur, sous la direction de Karine Ledoyen : Danse de garçons (Agora de la danse, 18 au 20 février).
Danse de garçons / Danse K par K / Karine Ledoyen / © David Cannon
Les virtuoses du tango feront grimper la température montréalaise de quelques degrés dans Sadler’s Wells (Théâtre Maisonneuve, 17 au 21 février), alors que le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui invite les spectateurs à découvrir le travail de 10 maîtres du tango argentin, d’un couple de danseurs contemporains et de cinq musiciens, avec des images de Buenos Aires en arrière-plan.

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