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Victime de la porn: le putain de piton reset

Je déteste quand une relation de luv se termine.

Déjà, l’ambiance n’est pas optimale vu que ça se termine. On a souvent l’égo scratché, l’estime personnelle maganée. Nos quotas de drama sont défoncés depuis des mois. Il y a cette impression d’avoir perdu son temps et d’avoir investi à la mauvaise place. (Dans Google+, genre.) Et en plus de la rupture déjà déprimante, il y a ce feeling décourageant de devoir tout recommencer du début.

C’est comme jouer à un jeu où t’es rendu au level 27. T’as passé plein de tableaux pas faisables. T’approches même de ton record. T’as acquis plein de nouveaux moves et d’objets magiques (?), mais c’est juste rendu impossible. C'est fini. Game over.

Continue? 9… 8… 7… 6… (Voyons, je suis don’ ben geek cette semaine.)

J’haïs cette impression de devoir peser sur le petit piton reset. Entendre le petit compteur retourner à zéro. Retourner à la case départ. Tout rentamer avec quelqu’un de nouveau. Bon, je sais qu’il y a plein de gens pour qui le début, c’est la partie qu’ils préfèrent. Et c’est vrai, il y a plein de trucs tripants avec les relations neuves.

  • La passion est à son top
  • Les découvertes de corps, d’esprit et d’orgasme
  • Les défauts qui ne paraissent pas encore trop (c’est un peu comme une lune de miel sans avoir eu à se marier devant des matantes)

En plus, les débuts amènent de l’espoir. « Peut-être que ça y’est! Peut-être que c’est enfin la personne que j’attendais! » Une Sophie Lynx complice ou un James Deen d’adon.

Mais même si on y passe plein de bons moments, je trouve que les débuts amènent leur lot de désagréments. Déjà, il faut trouver quelqu’un avec qui on a le goût de recommencer. (Ce qui peut s'avérer un défi en soi.) Ensuite, il y a plein de trucs dont je me passerais bien.

Pas toujours si plaisant que ça!

Au moins, avec la porn, passer d’une histoire à l’autre se fait sans problème. Il n’y a pas de passage obligé où t’apprends à te connaître ni de break up malaisant. Ce n’est jamais stressant ou intimidant. (Sauf à la bibli.) Si on veut, on peut enchainer 243 scènes en vingt minutes. Il suffit de quelques clics et d’un peu de fast-forward et on arrive tout de suite au bout le fun.

Dans la vraie vie, se rendre à ces bouts-là demande pas mal plus d’efforts. Par chance, ils sont aussi beaucoup plus forts.

Même si la nouveauté et le changement sont souvent reconnus comme plus érectionnants, le bout relationnel que je préfère, c’est celui du milieu. Tout l’acte deux du parcours amoureux. Le segment où tu te connais pour vrai. Un peu après la nervosité, et bien avant d’être blasé. La portion de non-contraception et d’ultime connexion. C’est la plus intéressante à vivre. Même si les anecdotes sont souvent plus spectaculaires lors des débuts fringants ou des fins dramatiques, le vrai bonheur est quelque part entre les deux. 

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