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Le meilleur et le pire de Jarry Est

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Le meilleur et le pire de Jarry Est
Crédit: Olivier Boisvert-Magnen

Artère vedette du quartier Villeray, Jarry Est se compose majoritairement d’institutions au nombre imposant de décennies d’existence. Depuis quelque temps s’ajoutent toutefois de nouveaux commerces coquets venus dynamiser l’ensemble du tronçon. Tour d’horizon non exhaustif du meilleur et du pire de Jarry Est, entre Saint-Laurent et Papineau.

Le meilleur

Oui mais non
72, rue Jarry Est
Ouvert depuis à peine deux mois, le café gourmet Oui mais non est déjà un incontournable du quartier Villeray, grâce à son café de qualité torréfié en Italie, son ambiance intime, mais chaleureuse et son décor champêtre épatant.
Crédit : L'hibou Photo

Banh Mi Linh
8084, rue Lajeunesse
Aux abords du métro Jarry se trouve un délicieux café/resto vietnamien plus qu’abordable. Spécialité de la place, le sandwich Banh Mi vaut le détour pour son agencement de produits frais et son prix dérisoire de 3,55$.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Marché Méli-Mélo
640, rue Jarry Est
Ce marché haïtien se distingue par son nombre exceptionnel de produits importés et son comptoir casse-croûte aux menus caraïbo-antillais diversifiés. Trois décennies après son ouverture, le Méli-Mélo continue d’attirer un grand nombre de clients, signe que la qualité est toujours au rendez-vous.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Taverne Jarry
552, rue Jarry Est
Emblème quasi sacré du quartier, la Taverne Jarry fêtera ses 50 ans d'existence en novembre prochain. Un véritable exploit, considérant la multiplication des débits de boisson dans le quartier. Pour souligner l'événement, l'organisation du bar promet des «GROS» spéciaux sur la bière, histoire d'agrémenter le visionnement des parties de hockey et des spectacles. Rosanne Nadeau, première barmaid engagée de l'histoire de la Taverne, saura vous accueillir avec sa générosité et son franc-parler saisissant. «J'ai gossé le patron pendant six ans pour travailler ici, mais il ne voulait pas. C'était contre la politique de la place», explique-t-elle. «J'ai réussi à le faire changer d'idée il y a six mois !»
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Autres arrêts incontournables 
Fruiterie Forcier (435, rue Jarry Est) : bons prix, légumes/fruits frais.
La Québécoise (230, rue Jarry Est) : taverne mythique de Villeray – grosse 50, juke-box, karaoké de fin de semaine et staff patient inclus.
Café Larue & Fils (405, rue Jarry Est) : nouvelle succursale tout aussi coquette de ce café phare de la rue De Castelnau, un peu plus au sud.
Corvette (744, rue Jarry Est) : casse-croûte classique montréalais – le spécial «Sandwich à la Bob» avec café et patates pour moins de 5$ est correct.
Da Lillo (615, rue Jarry Est) : l’un des meilleurs poulets portugais en ville. On attend l’éminente réouverture.
L’EtOH (8100, rue Saint-Denis) : nouveau bar-bistro trendy aux effluves branchés – ambiance 5 à 7 tangible, malgré un service aux imperfections notables.
 
Le pire

Des magasins aux noms discutables
Pizzeria aguerrie de l’artère, Roi de pointe de pizza laisse entrevoir un flagrant manque de déterminant.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

De son côté, ce salon de coiffure épate par son utilisation de chiffre audacieuse.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Pour ceux qui ne le savaient pas : par-dessus Haïti, il y a des transferts.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Pas facile la réalité des magasins 1$ qui doivent redoubler d’ardeur pour trouver un nom autre que «Dollarama».Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Un Jean Coutu de trop
À exactement 48 secondes de marche – même en pognant deux lumières rouges – se trouvent sur Jarry deux Jean Coutu… Afin de nous berner, le pharmacien québécois a misé sur deux infographies bien distinctes.
Crédits : Olivier Boisvert-Magnen
 
La montée vers Papineau, de pire en pire…
Plus on s’aventure sur Jarry Est en direction de Papineau, plus on découvre des lieux délabrés et/ou douteux.  Après Saint-Laurent, ça commence pas si pire de même.
Crédits : Olivier Boisvert-Magnen

Puis, à un moment donné, proche de Saint-Denis, y’a du jaune terni qui se met de la partie.
Crédits : Olivier Boisvert-Magnen

Vers Saint-Hubert, on remonte dans les années 1950. Quand même cool.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Pis là, au coin de la rue, le jaune revient, cette fois agrémenté de graffiti…
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

… Et de menus alléchants quotidiens comme un «Club Sndwitch» et un «Spagetti»

Crédits : Olivier Boisvert-Magnen

Passé Christophe-Colomb, on se pose des questions existentielles, genre «qu’est-ce qu’on fait là ?».
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Pis là, on comprend que les services offerts sont intéressants, malgré leurs accords grammaticaux déficients.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Sans oublier la Boucherie Silva, qui a l’air de vendre pas mal juste des rideaux…
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

…Et ce magasin d’ameublement qui vend uniquement UN matelas.
Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Quand on pense qu’on a tout vu, on arrive finalement à Papineau, et voilà que notre monde s’écroule encore un peu, sous le poids d’un baril du Colonel.Crédit : Olivier Boisvert-Magnen

Après ça, pour les intéressés, Jarry succombe aux délires des urbanistes montréalais d’outre-tombe, en passant en dessous de la 40 pour finalement se retrouver au nord de l’échangeur.

Le reste appartient à Saint-Léonard.

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