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Victime de la porn: ça y est, on est tous caves
Crédit: Catherine Normandeau

Qui a vu cette super étude crédible qui prétend que regarder de la porn, ça rend cave? On est plusieurs à être dans le trouble, hein? Si on continue comme ça, on va tous se ramasser à baver devant notre écran en faisant des gros « GHEUHN! GHEUHN! GHEUHN! » #gameofthrones

Bon, évidemment, par « super étude crédible », je voulais dire « étude ridicule avec un micro échantillon de 64 gars (les filles, vous devez être OK) qui avoue d’emblée ne rien prouver pantoute ».J’adore particulièrement le bout où ça dit : « Les auteurs ne peuvent toutefois pas prouver que ces phénomènes sont provoqués par une grande consommation de pornographie et jugent que davantage de recherches sont de ce fait nécessaires. »

Pourquoi en parler, alors? Est-ce du gros click-bait pour attirer l’attention ou une autre façon de décourager les gens de se branler en diabolisant la porn? J’imagine que le « si tu crosses, il va te pousser du poil dans’ paume des mains » ne fait plus assez peur.

Je ne sais pas pourquoi, j’ai comme le feeling qu’il y a moins d’études sur la perte de matière grise quand on travaille trop ou qu’on va trop à l’église.

Mais bon, peut-être que ça rend cave pour vrai. (Ça expliquerait plusieurs de mes chroniques.) Peut-être que notre cerveau a juste trop de fun quand on regarde de la porn. Voir du monde fourrer sur vidéo, ça nous stimule trop. Notre centre du plaisir se met à surchauffer et notre matière grise à bouillir. C'est possible. Il y a même un site spécialisé qui s’appelle YourBrainOnPorn.com qui prétend que notre cerveau n’est pas équipé pour gérer toutes ces images de frottage de pubis.

Mais si regarder de la porn est trop pour notre cerveau, qu’est-ce que ça fait quand on fourre pour vrai? Ça doit être l’enfer. Peut-être que la grosse révélation de cette étude aurait dû être : quand t’as trop de fun, ton cerveau fond.

Scientifique sérieux avec un sarrau blanc : « C’est pour cette raison qu’après une session de sexe très intense, on a parfois cette impression d’être cock-drunk ou snatch-ivre. »

Ce que j’aurais aimé savoir, c’est quel genre de porn ces gens-là consommaient. Est-ce qu’on bousille son cerveau avec des trucs soft au ralenti ou seulement avec de la grosse porn gonzo hard où ça revole dans la cam? Si une fille a super chaud en se tapant trois saisons de True Blood, est-ce que ça compte? Et si on trip solide sur le cul des passants dans le métro? Ou la foodporn sur Instagram?

Par contre, l’étude n’a pas vraiment prouvé que les branleurs avaient perdu de la matière grise. Ils ont seulement remarqué que dans leur échantillonnage, les gars avec moins de matière grise se branlaient plus. À partir de là, on peut s’inventer un paquet de théories différentes. Par exemple : ces pauvres gars un peu plus caves ont plus de misère à se trouver des chicks à leur goût donc ils compensent avec la porn.

Ce ne serait pas si étonnant. 

Après tout, la plupart des consommeux de porn préféreraient sûrement avoir une vie sexuelle géniale que de regarder en streaming des gens qui en ont une. Avoir accès eux-mêmes à du monde hawt pour combler tous leurs besoins, envies et fantasmes. Malheureusement, ce n’est pas à la portée de tous. Tout dépendant de ton casting, trouver les bons complices pour réaliser tous tes trips, ça peut être long, ardu et même humiliant. C’est pour ça qu’il y autant de victimes de la porn au pied carré. 

Le problème à régler, ce n’est pas tant que les gens horny se tapent trop de porn. Le problème, c’est qu’il y a trop de gens horny qui sont insatisfaits. Insatisfaits, et pas mal seuls.

Mais bon, qu’est-ce que j’en sais, hein?

GHEUHN! GHEUHN! GHEUHN! 

*salive qui revole*

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