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La Vie et la Mort se côtoient le temps d’une expo dans le Musée de Viktor Tatran

Ce lundi, le Théâtre Saint-James s'est paré de lumière pour accueillir le vernissage de l’exposition de photographie de Viktor Tatran: Musée de la Vie et de la Mort. Du nu à Auschwitz, il nous offre une combinaison audacieuse entre le sublime et l'abominable.

Viktor Tatran, tantôt photographe de guerre à ses débuts puis, aujourd’hui reconnu en tant que grand maître du nu, est animé dans tous ses projets par le même but: illustrer son amour pour la vie, la mort et ses excès. Quoi de mieux que de regrouper le tout au sein d’une seule et même exposition, véritable panorama de l’œuvre de l’artiste.

Pour l’occasion, le colossal Théâtre Saint-James a été séparé en 3 espaces et atmosphères distincts. Un tour de force architectural et de mise en scène époustouflant que l’on doit à Eric Sicotte, commissaire de l’exposition.

Les 40 œuvres présentées sont ainsi réparties entre:
 

Le Musée de la Vie 

Le Musée de la Vie accueille des photos de nu artistique exposées dans la Salle Impériale, espace central de l'exposition dans lequel on pénètre dès notre arrivée dans le bâtiment. Dans ces photographies privilégiant la simplicité et la puissance des images, on décèle l'influence assumée d'Helmut Newton et de Jean-François Jonvelle. Aucune provocation ni vulgarité, seule la beauté prime. Viktor le dit lui-même, « Être nu, c'est accepter d'être ce que l'on est vraiment, sans fard, sans tricher. Quand il n'y a plus rien à cacher, il ne reste que la vérité. »

Ensuite, on emprunte un ascenseur pour accéder à la Salle des Chaudières, lieu atypique et saisissant, ouvert en exclusivité et pour la 1re fois au public.

 

Le Musée de la Mort

Là, on découvre le Musée de la Mort mais, celui-ci est loin d'être présenté comme un musée des horreurs. Le lieu revêt une ambiance particulière en opposition complète avec la grandeur et la beauté des autres salles. Il regroupe des clichés pris au camp d’Auschwitz. Des images très banales, mais accrocheuses sous forme d'hommage et de devoir de mémoire envers les martyrs qui ont soufferts dans ce lieu de barbarie.

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La dernière salle pourrait, elle, être définie comme le « summum de la vie ». Pour accéder à ce « 7e ciel », il suffit aux visiteurs de grimper quelques marches. Dans le Hall Grace Kelly, qui surplombe le Théâtre, vous l'aurez peut-être deviné, ce sont des photographies érotiques qui sont exposées. Si cela heurte votre sensibilité, passez votre chemin, mais si vous êtes curieux, n'hésitez pas, vous ne serez pas déçus!

Pour finir, une salle est aussi réservée à 3 invités spéciaux venus faire découvrir leur travail respectif autour du nu: MAAXThierry Quenette et Michel-Pierre.

A noter: L'exposition est proposée en partenariat avec la Fondation SoFy, Don d’organes pour laquelle est organisé le Grand Bal du Don d'Organes ce samedi.

Musée de la Vie et de la Mort 
Du 2 au 8 juin
Théâtre Saint-James, 265 St-Jacques Ouest

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