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Les incontournables des arts de la scène de l’été 2014
Crédit: Jonathan Roberge, Marie-Soleil Dion, Martin Vachon et Roxanne Bourdages dans Ma première fois

Parce que vient toujours un temps où l’on se tanne d’attendre deux heures pour apercevoir le talon de Pierre Lapointe, la couette d’Aretha Franklin et le bout des doigts de Diana Krall sur la Place des Festivals. Parce que tout le monde a besoin de donner un break de terrasse et de barbecue à son estomac. Et parce que Montréal n’est pas seulement une affaire de chanson francophone, de rires gras et de jazz-world-blues-soul-gospel, voici les incontournables des arts de la scène de l’été 2014.

Avec le Fringe Festival Saint-Ambroise (2 au 22 juin), t’en as pour 20 jours à courir les spectacles surprenants, éclatés, intenses et dont tu pourras difficilement parler à ta grand-mère. Il y a du théâtre, du cirque, de la danse, des marionnettes (non, ce n’est pas la place pour ton petit neveu…) et des titres comme God is A Scottish Drag Queen II, Nos mères nous ont trop dit qu’on était beaux, Les Cherries te font de l’œil, The Devil’s CircusDur à cuire et Last Metro: The Musical. Des spectacles par dizaines!

Pour voir du théâtre dans une piscine vidée de son eau, c’est au Bain Mathieu que tu te rendras. Œuvre à l’humour noir, Pool (No Water) (3 au 8 juin) invite les spectateurs à une soirée dans une riche demeure californienne, avec un bain de minuit fort particulier.  

Un terrain de football, 42 interprètes, une histoire d’amour racontée comme jamais auparavant, du théâtre physique et romantique… à Longueuil! Il y a même une navette qui fait l’aller-retour vers la banlieue, si tu veux vivre la soirée épique de Détruire, nous allons (lire notre entrevue).

Si tu n’as pas encore eu la chance de voir Sister Act à Londres ou à Broadway, c’est le moment d’assister à son adaptation québécoise, du 17 juin au 11 juillet. Sache que l’histoire est basée sur le premier film datant de 1992, mais qu’il n’y a pratiquement aucune des chansons popularisées par les bonnes sœurs au cinéma. Peu importe, la production est incroyable! Ton plaisir coupable de l’été.
 

Tout le mois de juillet, les amoureux de Shakespeare sillonneront les parcs de Montréal et des banlieues avec Harry the King – The Famous Victories of Henry V. L’occasion rêvée d’entendre ce classique en version originale!

Jusqu’au 8 juin, tu peux découvrir le talent fa-bu-leux de la relève circassienne québécoise, en assistant aux deux spectacles des finissants de l’École Nationale de Cirque, à la TOHU. Si tu manques ta chance, il y a tout un festival qui t’attend, avec la 5e édition de Montréal Complètement Cirque, du 2 au 13 juillet.

À l’extérieur, tu auras la chance de zieuter les prouesses acrobatiques des Minutes Complètement Cirque dans le coin de la rue Saint-Denis ET tu pourras revoir Babel_Remix sur l’énorme échafaudage installé au parc Émilie-Gamelin. À l’intérieur, retiens la présence des 7 Doigts de la main (Intersection), de la Foire électro-trad du Cirque Alphonse, du Soir des monstres et du one-woman show The Rendez-Vous.

Des histoires de premières expériences sexuelles maladroites, mémorables, loufoques et percutantes te seront racontées par Jonathan Roberge, Marie-Soleil Dion, Roxanne Bourdages et Martin Vachon dans Ma première fois, du 8 au 12 juillet, durant le Festival Juste pour Rire.

Pièce fort sérieuse pour la désinvolture estivale, Cyrano de Bergerac n’en demeure pas moins un des moments très attendus de la saison chaude. Patrice Robitaille (ci-dessous) s’attaque à l’un des textes les plus ardus de la dramaturgie francophone au TNM, du 16 juillet au 6 août.

Autre festival bâti expressément pour te plaire: Zone Homa. Du théâtre, de la fraîcheur, de l’expérimentation (ça ne veut pas dire «expérimental louche»), des artistes qui prennent des risques et des petits bijoux que tu pourras découvrir avant tout le monde. 

La saison prendra fin avec Napoléon Voyage (où Napoléon est remplacé par un inconnu qui n’a jamais voulu tuer de Prussiens), la pièce estivale de La Licorne (25 août au 12 septembre). Jean-Philippe Lehoux, à qui l’on doit le succès Comment je suis devenu touriste, nous offre un récit autobiographique qui s’intéresse à la quête permanente du voyage chez la génération Y, à travers une série d’aventures où il n’est pas spécialement à son avantage…

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