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Carl-Éric Hudon: entre yéyé accrocheur et folk mélo. Quand un artiste gagne (vraiment) à être connu ***1/2
Crédit: Andréanne Le Hudon

***1/2
Indépendant

Vous connaissez peut-être Carl-Éric Hudon grâce à Panache, le duo déjanté dont il fait partie? Ou peut-être grâce à ses talents d’auteur-compositeur-interprète avec deux albums à son actif, Ces tempêtes que l’on avale (2005) et Contre le tien – Ananas Bongo Love (2009)? Sinon, il est (vraiment) temps de le découvrir avec son troisième album indépendant sorti le 29 avril dernier, Nous étions jeunes. Réalisé par l'excellent Philippe B, ce nouvel opus (qui mijotait dans la tête d’Hudon depuis 2010) a eu le temps de décanter et ça s’entend dès la première écoute.

Teinté de nostalgie, reprenant ici et là des sonorités des années 60, Nous étions jeunes a des allures yé-yé qui sont efficacement contrebalancées par des pièces folk plus mélancoliques. Avec sa voix feutrée et son talent flagrant, Hudon s’ajuste aussi bien à des chansons plus rythmiques, limite ensoleillées, qu’à des textes beaucoup plus lourds. Un album qui passe d’un extrême à l’autre oui, mais qui gagne en richesse ce qu'il perd en cohérence. Beau tour de force à découvrir ici, maintenant (oui oui) :
 

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