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Entrevue – Hot Dreams de Timber Timbre ou comment s’envelopper du glamour des années 70
Crédit: Jean-Baptiste Toussaint

Trois ans après Creep On Creepin'On, Timber Timbre nous revient avec un son fortement inspiré d'un Hollywood d'antan. Des années 70, pour être plus précis. Entrevue avec Simon Trottier, qui nous explique les rouages du nouvel opus Hot Dreams.

Comment expliquer les influences très cinématographiques de ce cinquième album? «Taylor (Kirk) a passé beaucoup de temps à Hollywood et forcément, ça paraît dans les sonorités de l'album.» explique Simon. C'est qu'en plus de présenter un son très brumeux, «tout droit sorti du rêve, du glamour d'Hollywood», le groupe a beaucoup exploré du côté des instruments. «Nous sommes allés dans un musée de claviers à Calgary, ce qui nous a beaucoup inspirés.» Ce passage au National Music Center leur aura entre autres permis d'utiliser le mellotron, clavier qui teinte les pièces de Hot Dreams. «Chaque touche génère un son particulier: très utilisé dans les années 70, cet instrument donne automatiquement le petit côté rétro, même vintage, qu'on voulait donner à l'album.»

Entre rêve (parfois aux limites du cauchemar), glamour et influences de films cultes, Hot Dreams bénéficie de l'apport de Colin Stetson au saxophone et de Mika Posen au violon. Si celle-ci ne sera pas de la tournée pour la première fois, ayant été recrutée par Agnes Obel, elle sera remplacée par l'énergie d'Olivier Fairfield et de Mathieu Charbonneau. «Ça risque de donner un show un peu plus rock: déjà, on est moins tranquilles sur scène!» avoue le membre de Timber Timbre en riant.

À découvrir sans faute le 19 septembre prochain au Métropolis! D'ici là, on patiente en écoutant jusqu'à plus soif Hot Dreams, sûrement un des albums phares de 2014.
 

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