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David Giguère répond à nos questions dans le chapeau!
Crédit: John Londono

Parée au lancement de son deuxième album Casablanca, la nouvelle coqueluche princière québécoise David Giguère a bien voulu se plier à cet épineux exercice qu’est de répondre à des questions vertueuses, tirées au hasard d’un chapeau. Au menu: révélations exclusives et aveux biscuités. 

Ton idole d’enfance ?

C’est con, mais je dirais Chris Martin. Quand j’avais 12-13 ans, à l’époque de Parachutes, je trouvais ce bonhomme-là vraiment malade. Pendant un show, je me rappelle avoir été déstabilisé par sa façon d’être émotionnellement intense pendant une chanson et d’être aussitôt capable d’en ressortir pour présenter la prochaine.

Crédit : Oglobo
Chris Matin / Crédit: Oglobo
 
L’affaire à laquelle tes le plus poche ?

Y’en a beaucoup, mais je dirais cuisiner. J’ai pas d’expérience, pas de patience… Quand j’ai faim, j’ai faim tout de suite. Je cuisine presque juste des pâtes, et même là, ça arrive pas souvent.

Crédit : Stouffer's
Crédit: Stouffer's

Une collaboration avec Éric Lapointe, Sir Pathétik ou Marc Hervieux ?

Ti-cuir all the way. Que t’embarques ou pas dans son univers, Lapointe se donne toujours à 100%. Il pourrait mourir sur scène ! Même si on peut le trouver drôle, je suis all in avec son énergie. C’est un peu comme Marie-Mai : j’écouterai jamais sa musique, mais ça se voit qu'elle travaille en malade et qu’elle répète des heures ses chorégraphies, ses chansons… C’est un truc que je respecte et je suis capable de dire big up à son shit.

Crédit : Musiqueplus
Éric Lapointe / Crédit: Musique Plus

Le film que t’as le plus regardé ?

Lost In Translation. La première fois que je l’ai regardé, à 13-14 ans, je n’avais pas trop compris pourquoi tout le monde disait que c’était débile. C’est vraiment un an plus tard que j’ai pu apprécier le ton du film à sa juste valeur. Par-dessus tout, c’est la communion parfaite entre les deux acteurs qui est venue me chercher. Je classe ce film-là dans mon top 3 avec Punch Drunk Love et Me and You and Everyone We Know.

Crédit : Focus Features
Lost in Translation / Crédit: Focus Feature 
 
Après la musique, le théâtre et le cinéma, qu’est-ce que ça te tente de faire ?

Tout ce qui touche aux arts visuels. Je le fais déjà un peu et je trouve que ça ajoute un autre aspect à ma musique. Par exemple, avec mon dernier vidéoclip La Pornographie, on a voulu privilégier une mise en scène minimaliste : un simple fond rose avec moi devant. Même s’il y a beaucoup de gens qui sont venus me dire que c’était plate, je crois que ça sert plus la chanson que de montrer des filles toutes nues avec de la peinture dans face et des feux de bengale.
 

 
Lancement le 4 mars prochain au Club Soda.

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