Aller au contenu
Nos incontournables de l’hiver montréalais en théâtre et en danse
Crédit: David Raymond et Tiffany Tregarthen dans «Me So You So Me»

Vous êtes mieux de ne pas avoir flambé toutes vos économies pour acheter des cadeaux à tout un chacun, parce qu’une orgie de spectacles vous attend dans le détour en janvier et février. Les incontournables sont si nombreux qu’il va vous falloir un deuxième emploi pour vous offrir tous vos billets.

Côté théâtre, la folie débute le 14 janvier. À Aujourd’hui, on présente Le carrousel (14 janvier au 8 février), la suite de La liste, un petit chef-d’œuvre écrit par Jennifer Tremblay et interprété par la grande Sylvie Drapeau.

Denise-Pelletier vous propose Marie Tudor (15 janvier au 12 février), drame romantico-historique où seront dévoilées les impulsions de la reine d’Angleterre, ses blessures, ses batailles et sa chute. Julie Le Breton, magistrale dans tout ce qu’elle fait, lui prête ses traits, sous la direction de Claude Poissant.

Le TNM n’est pas en reste, alors que les renommés Michel Lemieux et Victor Pilon s’attaquent au mythe d’Icare (14 janvier au 8 février), mort pour être tombé du ciel en essayant les ailes de cire de son père. L’acteur virtuose Renaud Lacelle-Bourdon (lire notre entrevue) est celui sur qui reposera ce grand projet.

Incontournables parmi les incontournables, Pique et Cœur (14 janvier au 9 février) feront courir les foules à la TOHU. Les deux premiers volets de la tétralogie de Robert Lepage sont attendus presque autant qu’une nouvelle Coupe Stanley par les partisans du Canadien.

Avec une équipe formée par Sarah Ruhl à l’écriture, Fanny Brit à la traduction et Geoffrey Gaquère à la mise en scène, Le cellulaire d’un homme mort (20 janvier au 14 février) explorera notre rapport trouble avec la technologie, à La Licorne.

En danse, on remarque Duos pour corps et instruments (22 au 25 janvier), le retour attendu de la chorégraphie de Danièle Desnoyers où danseurs et guitares électriques fusionnent mouvements et sonorités, à l’Agora de la danse.

Au même endroit, David Raymond et Tiffany Tregarthen présenteront Me So You So ME, un duo influencé par les mangas japonais, agrémenté d’une musique qualifiée de classicisme oriental et de sonorités électro teintées de jazz.

On vous suggère également un élément de la programmation de Danse Danse, Get a Revolver (11 au 15 février), un solo d’Helena Waldmann qui plonge à fond dans la théâtralité et la chorégraphie de la démence, à la Cinquième Salle.

Notre dernier coup de cœur revient à la proposition impossible à manquer de 2050 Mansfield – Rendez-vous à l’hôtel Le Germain (25 janvier au 2 février). Dans l’intimité de quatre chambres d’hôtel se dévoilera l’imaginaire de quatre chorégraphes « mariés » à quatre auteurs/metteurs en scène : Catherine Gaudet et Jérémie NielCatherine Vidal et Frédérick GravelVirginie Brunelle et Olivier Kemeid, Marie Béland et Olivier Choinière.

Plus de contenu