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La dérive, 2e album sentimental à la facture plus sombre d’on a créé UN MONSTRE

Après un EP réalisé par Renaud Bastien (Cœur de Pirate et ex-Malajube) en 2008 et la sortie de son premier album L’Iceberg en 2011 (avec la fameuse pièce Dorval), on a créé UN MONSTRE sort La dérive sous l’étiquette Slam Disques, un deuxième album sentimental à la facture plus sombre.

Si le trio composé de François Larivière (guitare, chant), Ghislain Larivière (batterie) et Antoine Lachance (basse) reste dans une entraînante sonorité pop-rock francophone bien équilibrée entre guitare parfois agressive et piano mesuré, qui rappelle vaguement Karkwa et même Malajube, on peut remarquer une tendance moins efficace à aller vers des sujets abordés (presque) jusqu’à plus soif dans notre société : intimidation (Ta langue sale), suicide (Le corps est lourd), culte des apparences (L’emballage), etc. Un album bien loin de l’ancienne vibe plus hop-la-vie et éclatée de la formation, mais qui ne tombe pas dans une lourdeur désagréable non plus.
 

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