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Flashback en 4 romans pour un automne tout en souvenirs
Crédit: L’automne nous rend nostalgiques: c’est le moment idéal pour lire ces romans – tous écrits par des femmes – où on aime se perdre dans le fil des souvenirs.

L’automne nous rend nostalgiques: c’est le moment idéal pour lire ces romans – tous écrits par des femmes – où on aime se perdre dans le fil des souvenirs.

La nostalgie heureuse, d’Amélie Nothomb. Albin Michel, 24,95$, en librairie.

Amélie Nothomb est frappée de mélancolie dans ce 22e roman à forte saveur autobiographique. Au programme: retour au pays natal, le Japon, où l’auteure belge n’a pas mis les pieds depuis 16 ans. Filmée par une équipe de télé, Nothomb retrouve avec émotion les lieux et les acteurs marquants de son passé.

Phrase marquante : «Si le temps mesure quelque chose chez l’être humain, ce sont les blessures.»

 

La jetée – elle s’appellera Mo, d’Ioana Georgescu. Marchands de feuilles, 25,95$, en librairie.

Dans L’Homme d’Asmara, Dolores avait cherché – en vain – son père en Érythrée. La voici de retour sur le continent africain, où, aux côtés de sa fille Mo, elle laisse sa mémoire vagabonder en attendant le retour de son amoureux. On aime la prose lente et sensuelle de l’auteure, également artiste visuelle renommée.

Phrase marquante : «Les nuages sont les mots et les images de tant d’histoires où le temps s’estompe jusqu’à donner l’illusion de disparaître.» 

 

Danse noire, de Nancy Huston. Leméac, 33,95$, en librairie.

Pendant que Milo Noirlac vit ses derniers instants, son amoureux cinéaste imagine le film qu’il pourrait tirer de sa vie. À mi-chemin entre le roman et le scénario, Danse noire est une valse généalogique fascinante entre passé et présent, entre le Québec, l’Irlande et le Brésil, rythmée par des mouvements de capoeira. Alors on danse!

Phrase marquante : «La blancheur dans le cerveau de Milo devient celle d’une passée d’outardes qui remplit le ciel entier.»

 

La grâce des brigands, de Véronique Ovaldé. Éditions de l’Olivier, 29,95$, en librairie.

Sortez les serpentins et les confettis : Véronique Ovaldé, dont la plume si délicate nous avait charmés dans Des vies d’oiseaux, accouche d’un nouveau roman sur la création littéraire. Le retour d’une jeune Canadienne dans sa famille est prétexte à se rappeler sa jeunesse et ses débuts d’écrivaine.

Phrase marquante : «Et c’était comme de marcher avec un trésor cousu sous la peau près du cœur.»

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