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Arcade Fire à la Salsathèque: surréaliste et excellent
Crédit: Arcade Fire ont toujours eu un faible pour les stunts et la journée d'hier nous a bien montré que c'était loin d'être fini. Après des semaines de graffitis, d'images étranges, de 9/9/9PM partout, d'attente et de questionnement, le premier extrait du prochain album du groupe a finalement été lancé hier soir, sur le coup de 21h, partout dans le monde.

«Hi, we're the Reflektors, we're from Montreal, thanks for being here.»

Arcade Fire ont toujours eu un faible pour les stunts et la journée d'hier nous a bien montré que c'était loin d'être fini. Après des semaines de graffitis, d'images étranges, de 9/9/9PM partout, d'attente et de questionnement, le premier extrait du prochain album du groupe a finalement été lancé hier soir, sur le coup de 21h, partout dans le monde.

À Montréal, un seul disquaire en avait en sa possession, soit le 33 Tours sur Mont-Royal. À presque 22h hier, il en restait encore quelques copies. Vinyle seulement, bien sûr.

Mais l'événement qui a le plus retenu l'attention était sans aucun doute le concert du groupe à la "somptueuse" Salsathèque, une école de danse latine de la rue Peel (capacité approximative: 200 à 300 personnes). Dès midi, des fans faisaient déjà la file pour y entrer…

Un peu après 20h, on nous fait signe d’avancer. Pas de cellulaires permis, pas de photos, pas d'enregistrements. À 21h tapante, le groupe, cagoulé, masqué ou maquillé, entre sur scène en passant par la salle: il n'y a pas de loges (ni de scène) à la Salsathèque. Et c'est devant une foule visiblement conquise d'avance que retentissent les premières notes de la chanson éponyme «Reflektor». Le groupe est en grande forme et Win Butler est souriant comme on l'a rarement vu être.

Une heure plus tard, le concert des " Reflektors " on se demande d'ailleurs s'ils garderont cette identité bien longtemps – tire à sa fin.

Bilan: 8 chansons, que du nouveau. Certaines bien dansantes, d'autres presque tropicales (Régine qui joue du steel drum!) et une pièce carrément rock, dans le style de Month of May, disons. Et quelques centaines de fans qui ont vu un excellent concert dans une des salles les plus surréalistes de Montréal.

Le groupe a d'ailleurs annoncé qu'ils referaient l'expérience ce soir et demain, à la Salsathèque toujours. Certains billets ont toutefois déjà été distribués, semble-t-il. Comme beaucoup de choses liées à ce lancement, le flou reste roi et maître… à suivre..