Français, Françaises de Montréal, on vous souhaite un beau 14 juillet!

Ce week-end c’est la fête à la maison, notre douce France se colore de bleu, blanc, rouge et brille de mille feux d’artifice dans tous les bals du 14 juillet de nos régions! Mais cette année, nous ne serons pas de la partie. Non, cette année nous sommes expatriées à Montréal…! Récits de 3 Françaises en stage à Montréal.

Après 3 mois de stage et de vie intense à Montréal en 2012, j’ai décidé de revenir cette année. 6 mois cette fois, débarquement en janvier, je voulais tester le fameux hiver canadien, mais je pensais que ça passerait plus vite… «T’as-tu frette?» J’ai quoi? J’ai fait répéter 4 ou 5 fois un ami, alors qu’on buvait une bière sur son balcon en plein mois de mars.

En soirée ici, j’ai vite compris que la bouteille de vin et le saucisson devraient être remplacés par la Pabst et les chips BBQ! Bref c’est la Fête Nationale chez nous ce 14 juillet, mais je suis bien contente de devoir la fêter à la façon bière/chips de l’autre côté de l’Atlantique, parce que le Québec, JE L’AIME comme l’odeur de la baguette chaude le matin dans les boulangeries. (Oui oui!)

Il faut dire que moi je suis tombée en amour avec le Québec avant même d’y avoir mis les pieds… (Comprenez: mon chum est québécois) Alors inutile de dire que Montréal a une saveur toute particulière pour moi! Arrivée à la fin du mois de janvier, j’ai dû faire face au tant redouté hiver québécois. Ça a été difficile, mais j’ai traversé l’épreuve (presque) sans séquelles!

À part l’hiver? Pour moi que du bonheur, une qualité de vie sans pareil (je suis Parisienne…), de superbes rencontres, une culture riche et unique… Enfin bref, pas grand-chose à redire. Ce qui manque le plus dans la vie quotidienne? La charcuterie, le fromage, et le bon vin à 5 euros! Mais une fois qu’on est devenu adepte de la poutine, on arrive à faire le deuil du reste!

Le manque de saucissons secs (bon et abordable, on s’entend) est l’une de mes plus grosses peines quotidiennes ici. Constat: si me plaindre du manque de bouffe qui goûte comme à la maison est mon plus gros problème, ma vie n’est donc pas si pire, n’est-ce pas?

Faut dire que moi, je suis venue ici avec ma grosse valise pleine de clichés, je débarquais dans le pays de Céline Dion, des caribous, de Robin Scherbatsky, du hockey, de Roch Voisine, du beau Stéphane Rousseau, du sirop d’érable et du froid polaire! Je pensais maîtriser le sujet… Et finalement, Montréal et ses 1000 facettes m’étonnent chaque jour davantage. Maintenant ce sont de nouveaux clichés positifs, car je les constate moi-même et ils font de mon expatriation un plaisir quotidien, même sans saucisson, promis.

On a donc fêté la St-Jean autant (voire plus?) que l’on n’aurait jamais fêté le 14 juillet! Mais notre douce France est toujours dans notre cœur… Fières d’être françaises? Oui! Heureuses d’être à Montréal? Une évidence!