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6 raisons d’aller voir l’exposition sur l’histoire de la télé à la Cinémathèque québécoise
Crédit: Rassurez-vous, même si la Cinémathèque québécoise a donné le nom le moins attirant du monde à l’exposition «Volets du village global – L’Ère de la télévision au Canada, 1950-2000», le tour d’horizon historique de la télévision canadienne vaut réellement le déplacement.

Rassurez-vous, même si la Cinémathèque québécoise a donné le nom le moins attirant du monde à l’exposition Volets du village global – L’Ère de la télévision au Canada, 1950-2000, le tour d’horizon historique de la télévision canadienne vaut réellement le déplacement.

1. Vous vivrez dans un (très) bref moment de nostalgie avec une sélection d’extraits d’archives en tous genres (lire ici: sans réelle structure cohérente.) La présence de l’auteur Dany Laferrière à 100 Limite, les métaphores louches faites par le sosie de Donald Trump sur le Petit Prince, un montage sur l’arrivée du câble et des chaînes de nouvelles en continu…

2. Assis sur un tabouret, dans ce qui a tout l’air d’un diner des années 60, vous replongerez dans vos souvenirs télévisuels avec des photos de wat-wat–wat-Watatawow, Serge Postigo dans 4 et ½, Ovila Provonost et Émilie Bordeleau dans Les Filles de Caleb, Séraphin et Donalda dans Les Belles histoires des pays d’en haut, Grujot et Délicat dans La Ribouldingue, Rémy Girard dans Scoop, Louisette Dussault dans La Souris verte et Marilyn, Chantal Fontaine au début de Virginie, Dominique Michel et Denise Filiatrault dans Moi et l’autre, etc.

3. Vous découvrirez les modèles de téléviseurs de vos parents et de vos grands-parents, tous issus de la collection Moses Znaimer: un modèle datant de 1939, un autre où l’image était projetée sur un miroir, un qui ressemble à un énorme jukebox, sans oublier les modèles avec les gros boutons (celui du haut pour changer de poste et l’autre… Dont l’auteur de ces lignes a toujours ignoré la fonction).

4. En lisant les petits textes accrochés au mur, vous prendrez connaissance de l’étrange idée voulant que l’émission du signal de la SRC d’Halifax à Victoria, à partir du 1er juillet 1958, avait entre autres pour mission d’uniformiser l’identité canadienne et de contrecarrer la présence outrancière d’émissions américaines sur les ondes.

5. Vous aurez le loisir d’identifier à quel point le soutien financier de Patrimoine Canada semble influencer certains choix de l’exposition. Des indices: la quantité de photos de la CBC, une mini-section sur la télé communautaire (bruit de criquet) et une autre sur la télévision inuite (re-bruit de criquet).

6. Il est temps que vous sachiez où se trouve la Cinémathèque québécoise.

Volets du village global – L’Ère de la télévision au Canada, 1950-2000
Jusqu'au 23 août 2013 
Cinémathèque québécoise | 335, boul. De Maisonneuve Est
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